La vague d’octobre du tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, marquée par une légère amélioration de l’image de l’exécutif, livre les enseignements suivants:
La cote d’approbation de l’action du président de la République enregistre en ce mois d’octobre un léger redressement à 33% (+2 points), après une chute spectaculaire de 10 points le mois dernier. Au-delà de cet aspect, les représentations associées au chef de l’Etat continuent globalement de s’éroder, bien que le recul considérable enregistré en septembre semble ponctuellement enrayé : dans le détail, si Emmanuel Macron perd 4 points s’agissant de sa capacité à défendre les intérêts de la France, son image apparaît stabilisée pour ce qui est de sa proximité avec les préoccupations des Français (21%, -1 point), de l’efficacité de sa politique économique (32%, =), du renouvellement de la fonction présidentielle (46%, -1) et de sa capacité à porter une vision pour l’avenir des Français (36%, +1).
La cote d’approbation du Premier ministre se redresse aussi très légèrement à 36% (+1 point). Dans le détail, l’image du Premier ministre continue, à l’instar du mois dernier, de s’éroder lentement : sa capacité à diriger l’action de son gouvernement (43%, -3) et à réformer le pays (37%, -1), de même que son ouverture au dialogue (36%, -3) et sa proximité avec les préoccupations des Français (26%, -1) sont en léger recul.
Profitant d’un agenda fourni en matière de réformes économiques et sociales, la France Insoumise incarne toujours la principale figure d’opposition pour 39% des Français (-3 points). Les Républicains et le Rassemblement national ne sont considérés comme le principal parti d’opposition que par respectivement 21% (-2) et 24% (+2) des personnes interrogées.
La vague de septembre du tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, marquée par une forte dégradation de l’image d’Emmanuel Macron comme président de la République, livre les enseignements suivants:
La cote d’approbation de l’action du président de la République enregistre en ce mois de septembre une chute spectaculaire de 10 points, avec 31% des Français approuvant son action, soit le niveau d’approbation le plus faible mesuré depuis l’élection présidentielle de mai 2017.Au-delà de cet aspect, ce sont les représentations associées au chef de l’Etat qui sont affectées : Emmanuel Macron perd en effet entre 4 et 10 points sur l’ensemble de ses traits d’image. Dans le détail, l’image du chef de l’Etat apparaît clairement altérée concernant sa capacité à porter une vision pour l’avenir des Français (35%, -10 points par rapport à la vague de juillet), sa proximité avec les préoccupations des gens (22%, -7) et l’efficacité de sa politique économique (32%, -6). Les thématiques du renouvellement de la fonction présidentielle et de la défense des intérêts de la France, principaux atouts de la présidence Macron, accusent aussi des reflux non négligeables de respectivement 5 et 4 points (47% et 54%).
Même si sa cote d’approbation recule de 3 points à 35%, l’image du Premier ministre semble relativement mieux résister : sa capacité à diriger l’action de son gouvernement (46%, -1) et à réformer le pays (38%, -2), de même que son ouverture au dialogue (39%, -1), ne connaissent pas de baisse spectaculaire. Toutefois, à l’instar du président de la République, le chef du gouvernement convainc de moins en moins la population s’agissant de sa proximité avec les préoccupations des Français (27%, -4).
Profitant d’un agenda fourni en matière de réformes économiques et sociales, la France Insoumise incarne toujours la principale figure d’opposition pour 42% des Français (+2). Les Républicains et le Rassemblement national ne sont considérés comme le principal parti d’opposition que par respectivement 23% (+1) et 22% (=) des personnes interrogées. De surcroît, seuls 42% des sympathisants de droite estiment que Les Républicains incarnent le mieux l’opposition, 32% d’entre eux donnant ce crédit à la France Insoumise et 16% au Rassemblement National.
La vague de juillet du tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, marquée par la dégradation de l’image à la fois d’Emmanuel Macron comme président de la République et d’Edouard Philippe comme chef du gouvernement, livre les enseignements suivants.
La cote d’approbation de l’action du président enregistre en ce mois de juillet une nouvelle baisse de 2 points, avec 41% des Français approuvant son action. Une large partie des Français juge toujours qu’Emmanuel Macron n’est pas proche de leurs préoccupations (71%), les personnes âgées de 65 ans et plus se sentant les plus délaissées avec une baisse enregistrée de 11 points de l’indicateur auprès de cette population. On notera également une baisse significative des Français estimant qu’Emmanuel Macron mène une bonne politique économique (-5 points par rapport à juin).
Ce mois-ci, la chute de 5 points de sa cote d’approbation met en difficulté le Premier ministre : moins de quatre Français sur dix approuvent désormais l’action d’Edouard Philippe (38%). Dans l’optique de l’entrée en vigueur au 1er juillet de la réduction de la limitation de vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur les routes à double-sens, sujet le plus discuté ce mois-ci par les Français (72%), le chef du gouvernement agrège les oppositions. C’est notamment dans les zones rurales qu’il perd le plus de soutien (24%, soit une baisse de 17 points). Malgré la mise en œuvre de cette réforme de la réglementation routière, Edouard Philippe perd 7 points dans l’identification comme quelqu’un capable de réformer le pays (40%).
Profitant d’un agenda fourni en matière de réformes économiques et sociales, la France Insoumise incarne toujours la principale figure d’opposition pour 40% des Français, malgré une baisse de 2 points de cette opinion. Suite à une baisse respective de 3 points et 1 point, Les Républicains et le Rassemblement national se retrouvent à un niveau équivalent de la part de Français les considérant comme la meilleure incarnation de l’opposition. A droite cependant, Les Républicains conservent la tête de ces opinions avec 47% contre seulement 12% pour le Rassemblement national.
La vague de juin du tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, marquée par la dégradation de l’image d’Emmanuel Macron comme président de la République, livre les enseignements suivants.
L’approbation de l’action d’Emmanuel Macron à la tête du pays demeure minoritaire. 43% des Français déclarent apprécier la politique conduite par le président de la République, soit un résultat représentant une baisse de 2 points par rapport au mois. Au-delà de cet aspect, c’est la représentation qui est faite du chef de l’Etat qui est affectée. Emmanuel Macron perd en effet entre 2 et 5 points sur l’ensemble de ses traits d’image. Bien qu’il s’agisse toujours de l’un de ses principaux atouts, 57% des personnes interrogées jugent que le président de la République défend bien les intérêts de la France à l’étranger, contre 62% le mois dernier. De la même manière, moins d’une personne sur deux considère qu’il a une vision pour l’avenir des Français, soit un reflux de 5 points par rapport à la vague précédente.
Des conclusions analogues ne peuvent être tirées pour Edouard Philippe en ce mois de juin. La cote d’approbation de l’action du Premier Ministre se situe au même niveau que celle du président de la République (43%, -1), mais son image ne se dégrade pas de la même manière. Pendant que le mouvement de mobilisation contre la réforme du modèle ferroviaire et de la SNCF se poursuit, seuls 43% des Français perçoivent Edouard Philippe comme un homme de dialogue (43%, -2). Ils sont en revanche plus nombreux que le mois dernier à le considérer comme capable de réformer le pays (47%, +1) et comme inspirant confiance (43%, +3).
Après avoir conduit plusieurs manifestations contre différents points de la politique gouvernementale au cours du mois de mai avec plus ou moins de succès, La France Insoumise s’affirme irrémédiablement comme la principale force d’opposition au président de la République Emmanuel Macron. 42% des Français considèrent la formation de Jean-Luc Mélenchon comme telle, soit un score en hausse de 7 points par rapport à mai. Les Républicains reculent parallèlement de 4 points (23% de citations), les faisant même passer derrière le Front National (25%, +1). A peine 52% des sympathisants du parti présidé par Laurent Wauquiez jugent d’ailleurs que leur formation incarne le mieux l’opposition à la majorité présidentielle (contre 70% le mois dernier).
La vague de mai du tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio livre les enseignements suivants:
– Alors que le président de la République affiche sa volonté de maintenir le rythme des réformes engagées, son action reste approuvée par une proportion stable de Français (45%, au même niveau que le mois dernier). En revanche, la cote d’approbation de l’action du Premier ministre recule de 2 points et atteint son plus bas niveau à 44%.
– La proportion de Français estimant qu’Emmanuel Macron défend bien les intérêts de la France à l’étranger reste nettement majoritaire mais s’érode de 4 points par rapport à la dernière mesure (pour s’établir à 62%). Parallèlement, moins d’un Français sur 3 considère désormais que le chef de l’Etat est proche des préoccupations des gens (32%, -2 points).
– L’opposition à Emmanuel Macron apparaît toujours éclatée entre trois pôles : La France Insoumise incarne le mieux l’opposition pour 35% (=) des Français, Les Républicains pour 27% (=) et le Front National pour 26% (+3 points).
La vague d’avril du tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, marquée par la stabilité des jugements des Français à l’égard d’un pouvoir exécutif qui peine à convaincre, livre les enseignements suivants.
– 45% des personnes interrogées déclarent approuver l’action d’Emmanuel Macron comme président de la République (+1), tandis que 55% déclarent ne pas l’approuver (stable).
– Dans son sillage, le Premier ministre confirme sa « disgrâce » dans l’opinion. Après avoir plongé entre janvier et mars 2018 (-13 en deux mois), la cote d’approbation de l’action d’Edouard Philippe demeure en-dessous du seuil de 50% : 46% des Français déclarent être en soutien de sa politique (stable), tandis que 54% lui portent un regard critique.
– Face à l’impopularité du couple exécutif, l’opposition ne parvient toujours pas à constituer une alternative aux yeux d’une opinion parcellisée. La France Insoumise demeure la formation incarnant le mieux l’opposition à Emmanuel Macron, à la majorité relative (35% de citations, +1). La formation présidée par Laurent Wauquiez, Les Républicains, arrive ensuite (27%, stable) devant le Front National (23%). En dernière position, le Parti Socialiste progresse (13%, +2), profitant sans doute de l’élection d’Emmanuel Faure à la fonction de Premier secrétaire.
La vague de mars du tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, marquée par le reflux enregistré par les deux têtes de l’exécutif, livre les enseignements suivants.
– Emmanuel Macron confirme sa chute dans l’opinion. 44% des Français déclarent approuver l’action du Président de la République, soit une baisse de 4 points par rapport au mois dernier, elle-même consécutive à un recul de 5 points entre janvier et février. Alors qu’il reste toujours soutenu par une très large majorité des sympathisants de La République en Marche (96%, +2), le chef de l’Etat se maintient à un bas niveau à gauche (35%, +2) et dévisse auprès des proches des Républicains (36%, -13). Son action sur la scène internationale demeure parmi ses principaux atouts, mais est moins appréciée que par le passé (68%, -9), tandis que le mécontentement à l’égard de sa politique économique devient majoritaire (54%, +6). Notons aussi qu’à peine un tiers des Français le considère comme proche de leurs préoccupations (35%, -5).
– Le Premier Ministre se retrouve dans le sillage du Président de la République. L’action d’Edouard Philippe est en effet aujourd’hui appréciée de seulement 46% des personnes interrogées, soit une baisse de 4 points par rapport au mois dernier, et son plus bas niveau enregistré depuis sa prise de fonction. Le soutien massif que lui apporte une grande majorité des sympathisants de La République en Marche (93%, +11) et la moitié des proches des Républicains (50%, -1) lui permet toutefois de limiter la casse. Edouard Philippe semble finalement suivre une trajectoire similaire à celle d’Emmanuel Macron : au-delà de leurs soutiens respectifs dans l’opinion, le Premier Ministre commence lui-aussi à être majoritairement perçu comme n’étant pas proche des préoccupation des Français : seuls 40% d’entre eux pensent le contraire, soit une baisse de 8 points par rapport à février.
– La France Insoumise demeure la formation incarnant le mieux l’opposition au Président de la République Emmanuel Macron (34% de citations). Mais sa domination sur les autres formations politiques s’érode progressivement (-3 par rapport à février 2018, -12 depuis octobre 2017). Les Républicains figurent en deuxième position (27%, +1), juste devant le Front National (23%, +3) sans doute renforcé après l’intervention de Marion Maréchal-Le Pen lors d’un rassemblement de la droite américaine à Washington à la fin du mois.
La vague de février du tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, marquée par une adhésion en baisse à la politique conduite par le pouvoir exécutif, livre les enseignements suivants.
Après deux mois consécutif en hausse, la cote d’approbation de l’action du Président de la République est en reflux significatif ce mois-ci. 48% des Français déclarent soutenir la politique d’Emmanuel Macron, contre une proportion de 53% en janvier. Confronté à des mouvements de contestation – surveillants pénitentiaires, personnels des EHPAD, agriculteurs – et à des revers électoraux – élections législatives partielles dans le Territoire-de-Belfort et dans le Val-d’Oise – le chef de l’Etat semble subir les effets d’une repolarisation des électorats. 94% des sympathisants de La République en Marche lui garantissent en effet leur appui, représentant une hausse de 9 points, tandis que la défiance grimpe dans les rangs des proches des autres mouvements politiques, à gauche (33%, -12) comme à droite (48%, -4). Emmanuel Macron garde toutefois à son crédit les bénéfices de sa politique internationale : 77% des personnes interrogées considèrent qu’il défend bien les intérêts de la France à l’étranger. Mais seules 40% d’entre elles le jugent proches de leurs préoccupations (-3).
Le Premier Ministre subit davantage cette vague de repolarisation. 50% des Français perçoivent positivement la politique qu’il conduit à la tête du gouvernement, soit un résultat en recul de 9 points venant annihiler les hausses observées entre novembre 2017 et janvier 2018. Moins protégé par les sympathisants de La République en Marche qu’Emmanuel Macron (82%, -6), Edouard Philippe enregistre des baisses sensibles auprès des sympathisants de son ancien parti Les Républicains (51%, -17), désormais aux mains de Laurent Wauquiez, et de ceux du Front National (23%, -20). Il n’est pas à exclure que le projet d’abaissement de la vitesse maximale autorisée sur les routes départementales, porté par le chef du gouvernement, soit l’une des raisons expliquant la baisse de l’approbation de son action ; il s’agit en tout cas de l’un des sujets ayant le plus alimenté les conversations des Français cette semaine (74% de citations), juste derrière les intempéries et les inondations ayant eu lieu dans différentes régions hexagonales (80%).
Du côté de l’opposition, La France Insoumise demeure comme la formation principale d’opposition au Président de la République malgré la victoire de candidats des Républicains lors des deux élections législatives partielles organisées dernièrement. Une majorité relative de personnes interrogées se représentent la formation de Jean-Luc Mélenchon comme l’incarnation de l’adversité à la majorité présidentielle (37%). A un niveau en-dessous, mais en hausse de 2 points par rapport au mois dernier, Les Républicains recueillent 26% de citations et semblent prendre l’avantage sur le Front National (20%, -2). Le Parti Socialiste n’est toujours mentionné que par 8% des Français, dont à peine 35% de leurs sympathisants.
La vague de janvier du tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, révélant une période très favorable aux deux têtes de l’exécutif, livre les enseignements suivants.
53% des Français déclarent approuver l’action d’Emmanuel Macron comme président de la République. En hausse de 3 points par rapport au mois dernier, la proportion de personnes soutenant la politique du chef de l’Etat est à nouveau majoritaire. Les bons résultats enregistrés par l’économie française, après la révision à la hausse par l’INSEE de la prévision de croissance à 1,9 % en fin d’année 2017, contribuent sans doute en partie cette situation. Si l’ensemble des représentations associées à Emmanuel Macron sont plus positives, la hausse la plus importante concerne son action sur le plan économique. 60% des personnes interrogées considèrent en effet qu’il mène une bonne politique économique, soit un résultat en hausse de 8 points par rapport à décembre.
La conjoncture est d’autant plus favorable à Edouard Philippe. 59% des Français déclarent parallèlement soutenir son action comme Premier ministre, soit un score qui progresse de 7 points par rapport au mois dernier et s’approchant de celui mesuré quelques jours après sa nomination (63% en mai 2017). Les personnes interrogées lui attribuent toujours majoritairement des qualités comme celles selon lesquelles Edouard Philippe « dirige bien l’action de son gouvernement » (68%, +2) ou « est un homme de dialogue » (64%, +2). Malgré les révélations sur son déplacement entre Tokyo et Paris à bord d’un avion privé ayant coûté 350 000 euros, 56% des Français estiment qu’il est proche de leurs préoccupations, soit un résultat en hausse de 10 points par rapport à la vague précédente.
Les deux têtes de l’exécutif profitent sans doute du manque de lisibilité des autres offres politiques. C’est en tout cas le sentiment qui transparaît dans l’opinion française. Avec 37% de citations, la France Insoumise demeure la formation politique qui incarne le mieux l’opposition au président de la République Emmanuel Macron, mais elle est moins citée que le mois dernier (-5). Viennent ensuite Les Républicains (24%, +2) après l’élection de Laurent Wauquiez à la présidence, puis le Front National (22%, +1), tandis que le Parti Socialiste fait toujours l’objet de citations marginales (8%, -1).
La vague de décembre du tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, marquée par la hausse spectaculaire enregistrée par Emmanuel Macron, livre les enseignements suivants.
50% des Français déclarent approuver l’action d’Emmanuel Macron comme président de la République (+6 par rapport au mois dernier), contre 48% adoptant la position opposée (-7). Pour la première fois depuis la mise en place de ce baromètre, un président de la République redevient majoritaire après être descendu en-dessous du seuil de 50% de jugements favorables. La séquence africaine du chef de l’Etat et ses déplacements au Burkina Faso, en Côte-d’Ivoire et au Ghana semblent lui avoir grandement bénéficié. En hausse dans l’ensemble des segments politiques de la population (hormis les sympathisants du Parti socialiste), Emmanuel Macron est jugé comme défendant bien les intérêts de la France à l’étranger (73%, +5) et comme renouvelant la fonction présidentielle (67%, +9) par une nette majorité de personnes interrogées.
Le Premier ministre est sujet à une dynamique comparable à celle du président de la République. Son action est aujourd’hui approuvée par 52% des Français, soit un résultat en progression de 2 points par rapport au mois dernier et appuyé par le soutien dont ils bénéficient dans les rangs des sympathisants de La République en Marche (84%, -2) et de ceux des Républicains (66%, +9). Les personnes interrogées louent toujours majoritairement sa capacité à bien diriger l’action de son gouvernement (66%, +2), juste après le remaniement ministériel consécutif à l’élection de Christopher Castaner comme délégué général du parti présidentiel, et ses compétences en matière de dialogue (62%, +5). A l’image du Président de la République, sa proximité aux préoccupations des Français divise les personnes interrogées (46% lui attribuant cette qualité, +1, contre 52% ne le faisant pas).
Les Français ont été ce mois-ci particulièrement marqués par les événements extérieurs. Trois sujets de politique internationale ont en effet dominé les conversations des personnes interrogées, à savoir le tir de missiles balistiques par la Corée du Nord en mer du Japon (59% de citations), l’attentat de la mosquée d’al-Rawdah ayant entraîné la mort de plus de 300 personnes en Egypte (56%) et les révélations sur la vente comme esclaves de migrants d’Afrique subsaharienne en Libye (54%). Les événements de politique intérieure, comme l’élection interne pour la présidence des Républicains (17%) ou le remaniement gouvernemental à la suite du départ de Christophe Castaner, ont peu intéressé la population, sans doute lassée de la séquence électorale ayant débuté dès septembre 2016
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