• Le bruit et les nuisances sonores au travail sont perçus comme gênant par une majorité d’actifs français
Alors qu’une partie des entreprises redéfinissent la manière d’organiser les espaces de travail, plus d’un actif occupé sur deux (52%) déclare être gêné par le bruit sur son lieu de travail. Cette gêne est « souvent » rencontrée pour près de deux répondants sur 10 (18%), et, « de temps en temps » pour un tiers d’entre eux (34%).
Les populations rencontrant le plus ce problème sont les travailleurs en région parisienne (57%, soit +5 points par rapport à la moyenne) et les ouvriers (60%, +8 points).
• Ces nuisances sonores sur son lieu de travail ont des conséquences négatives à titre personnel sur sa santé physique et psychologique mais aussi, à l’échelle de l’entreprise, sur sa productivité et sa motivation
A titre personnel, 87% déclarent qu’elles peuvent entraîner de la fatigue, 79% des maux de tête et 75% du stress. A titre plus professionnel, une majorité (57%) considère ainsi que le bruit et les nuisances sonores portent atteinte à son efficacité au travail (dont 16% qu’elle portent « beaucoup » atteinte).
Les personnes davantage impactées dans leur efficacité sont les cadres et les professions intellectuelles supérieures (63%), les travailleurs en région parisienne (64%), mais surtout ceux qui déclarent être gênés par du bruit sur leur lieu de travail (67%, et jusqu’à 84% pour ceux qui rencontrent « souvent » cette gêne).
Autre enseignement corroborant ce constat d’impact négatif du bruit et des nuisances sonores sur sa productivité, 81% considèrent qu’ils peuvent entraîner une perte d’attention tandis que plus des deux tiers (67%) pointent des conséquences à plus long terme, allant jusqu’à mettre en avant le risque d’une certaine lassitude à l’égard de leur travail.
• A un degré de détail plus fin, les conséquences en matière de productivité et de santé auditive sont confirmées
Ainsi, les bruits et nuisances sonores nuisent d’abord au bon dialogue entre collègues (conséquence citée par 77% des répondants). Ils peuvent également entrainer, bien qu’à un degré moindre, des problèmes d’audition comme la perte de l’audition et le développement d’acouphènes, ces deux maux étant cités par une majorité (56% dans les deux cas).
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