Près des trois quarts des jeunes interrogés, qu’ils soient lycéens ou étudiants se déclarent optimistes pour leur avenir (73%), un optimisme toutefois assez mesuré, seule une minorité d’entre eux (9%) se projetant de manière « très optimiste » pour leur avenir. Ce résultat s’inscrit dans la lignée de ce que nous mesurons depuis 2010. Si le degré d’optimisme des lycéens de terminale (71%) est proche de celui des étudiants (74%), quelques disparités sont à noter notamment en fonction du milieu social dans lequel ils évoluent (78% pour ceux qui issus d’un foyer à dominante CSP+ contre seulement 67% chez eux appartenant à un foyer plus modeste) et de la filière dans laquelle ils étudient. On trouve ainsi les plus optimistes au sein des étudiants évoluant dans les filières médicales (84% en santé à l’université ou 75% dans les formations paramédicales) et dans les écoles de commerce (100% d’optimisme déclaré).
Ce premier résultat s’avère toutefois en forte opposition avec le climat et les projections à l’échelle du pays, moins du tiers des jeunes interrogés se déclarant optimistes pour l’avenir de la France (31% dont seulement 1% se déclare « très optimiste »). Ce résultat est en baisse de 7 points par rapport à ce que nous mesurions en 2014, signe d’un contexte économiques et social qui s’est durcit et qui inquiète les jeunes interrogés. Si cette tendance d’un fort pessimisme pour le Pays et d’un relatif optimisme pour sa propre situation est assez habituelle lorsque l’on pose ces deux mêmes questions à l’ensemble des Français, l’écart n’est toutefois pas aussi conséquent. Parmi les moins pessimistes on trouve notamment les étudiants les plus âgés (41% pour ceux ayant plus de 22 ans) et logiquement les plus diplômés (41% au sein des diplômés du supérieur) ainsi que ceux évoluant dans les grandes écoles (de commerce et d’ingénieur, respectivement 44% et 45% d’entre eux se déclarent optimistes pour l’avenir de la France).
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