Le secteur associatif est et a toujours été très dynamique. Les derniers chiffres publiés1, font état d’une moyenne de 73000 nouvelles associations créées chaque année depuis 2013. C’est dire l’ampleur de ce secteur !
Dans ce secteur, quelles sont les particularités des organismes caritatifs ?
Dans ce paysage très hétéroclite, les associations caritatives se distinguent du fait d’un fonctionnement particulièrement lié à la générosité publique. Dès lors, la notoriété, l’image et la confiance sont des éléments centraux de la stratégie de ces organismes qui œuvrent grâce au grand public donateur.
Evoluant dans un univers très concurrentiel, il apparait aujourd’hui fondamental pour ces organismes de se démarquer, une opération d’autant plus difficile que leurs champs d’action sont parfois très proches et difficilement perçus du grand public. Se distinguer des autres est donc essentiel pour ces acteurs, une distinction qui passe parfois par une communication « choc ».
A ce propos, il convient de mettre l’accent sur le fait qu’aujourd’hui, les organismes caritatifs se sont professionnalisés et fonctionnent désormais comme n’importe quelle entreprise, une entreprise qui se doit d’être transparente, d’inspirer confiance et d’être efficace dans son action. Il s’agit là de valeurs et de conditions essentielles sans lesquelles la sanction de l’opinion est nette et se traduit par une désertion des donateurs. Aussi, à l’instar de n’importe quelle entreprise, la communication et le déploiement d’outils marketing (plus ou moins élaborés) sont au cœur des réflexions internes.
Comment cela se traduit en termes d’études ?
Dans un contexte qui évolue et se complexifie pour un grand nombre d’acteurs du secteur (on pourrait ici évoquer les conséquences de la baisse des subventions publiques, de la réforme de l’ISF, de la hausse de la CSG qui impacte le pouvoir d’achat des retraités qui sont pour beaucoup des donateurs fidèles et récurrents), les demandes formulées par les différents acteurs du secteur caritatif sont de nature très variées et l’Ifop a su développer au cours des dernières années des réponses adaptées et personnalisées. En fonction de son univers, de son public cible, les méthodologies (et les budgets) doivent être adaptées.