Alors que le doute entourant la candidature d’Eric Zemmour à la prochaine élection présidentielle persiste et rencontre un fort écho médiatique, cette étude mesure le potentiel électoral de l’éditorialiste. Malgré une progression doublée d’un gain de notoriété, celui-ci dispose encore d’une base de soutiens très limitée.
Interrogés sur cette candidature hypothétique sans évocation de ses éventuels adversaires, 19% des Français (6 points de plus qu’en février) déclarent qu’ils pourraient voter pour lui, dont 8% qui le feraient « certainement » s’ils le pouvaient (+ 4 points). En revanche, la part de Français déclarant qu’ils ne voteraient « certainement pas » pour lui demeure assez nettement majoritaire (57%), tandis que les 17% restant ne voteraient « probablement pas » pour lui. A noter également que la séquence médiatique autour de son éventuelle candidature a renforcé la notoriété déjà importante d’Eric Zemmour (seuls 7% des Français ne le connaissent pas).
L’éditorialiste trouve la majeure partie de ses soutiens parmi les anciens électeurs de Marine Le Pen (15% voteraient certainement pour lui) et de François Fillon (11%) lors de la présidentielle 2017. Au contraire, il enregistre sans surprise ses plus faibles scores à gauche, parmi les anciens soutiens de Benoît Hamon (2%) et Jean-Luc Mélenchon (3%) ainsi que chez les femmes (4%), conséquence probable de ses prises de positions peu féministes.