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Le regard des Français sur la RSE et leur appropriation

La RSE est en enjeu encore peu connu par le grand public.

 

Seuls 33% des individus (18 ans plus) en ont entendu parler. Ce niveau de connaissance n’est toutefois pas homogène selon les catégories de population : ainsi 42% des 18-24 ans connaissent la RSE  et 52% chez les cadres (52%).

Témoin supplémentaire de cette notoriété imparfaite, 38% des actifs sont incapables de dire si leur entreprise est engagée dans une démarche RSE. Parallèlement, seuls 15% affirment que leur entreprise est engagée (dont 23% de ceux évoluant dans une entreprise de plus 5000 salariés), 37% qu’elle ne l’est pas et 10% qu’elle a l’intention de s’y engager prochainement.

 

Une majorité (55%) de connaisseurs de la RSE déclare s’y intéresser.

 

Là encore, l’intérêt est plus affirmé auprès des cibles leaders d’opinion précédemment identifiées (jeunes, cadres). Cet intérêt progresse surtout avec la qualité de la connaissance de la RSE, signe qu’il n’y a pas de caractère déceptif à mesure que le concept est maîtrisé. L’enjeu de la RSE rencontre par ailleurs une certaine dynamique, 48% des connaisseurs déclarant s’y intéresser davantage qu’il y a quelques années (et 52% autant).

 

La RSE est à la fois jugée utile et encore compliquée à s’approprier.

 

Après une remise à niveau, 45% associent en premier la RSE à un terme positif, 40% à un terme négatif et 15% n’en citent aucun. S’agissant des évocations positives, la RSE est d’abord perçue comme « utile » (26% citent ce terme en premier) puis « morale » (11%). En revanche, preuve d’une connaissance encore imparfaite, sa proximité est très peu soulignée, seuls 4% l’envisageant d’abord comme « accessible ». Par ailleurs, si la RSE est jugée utile, il semble prématuré de se prononcer sur sa propension à être reconnue comme « efficace » (cité en premier par seulement 4% des répondants). En miroir, les termes négatifs les plus cités confirment la hiérarchie des termes positifs. Si le terme « inutile » ressort peu (6%) alors que son utilité est parallèlement nettement soulignée en positif, la RSE apparait par contre «compliquée » pour 18% des personnes interrogées, pendant de sa faible proximité. Autre enseignement, l’enjeu que représente la RSE n’est pas négligé dans la mesure où elle n’apparait « anecdotique » que pour 6%. Enfin, seuls 6% la jugent « contraignante », terme particulièrement anxiogène.

 

La mise en avant d’une démarche RSE est susceptible d’influencer les comportements des consommateurs en termes de choix et de fidélité à un produit, moins en  ce qui concerne le prix à payer.

 

74% des interviewés déclarent être davantage disposés à acheter un produit proposé par une entreprise mettant en avant une telle démarche et 70% à y être plus fidèles. Une fois la RSE mieux connue, son potentiel commercial pour une entreprise est donc réel que ce soit en termes d’avantages concurrentiel comme d’engagement des consommateurs. En revanche, les Français se montrent encore partagés sur la notion de prix, une moitié d’entre eux (48%) déclarant être prêts à payer plus cher un produit proposé par une entreprise de ce type, score néanmoins majoritaire chez les plus jeunes (53% des « moins de 35 ans ») et auprès des bons connaisseurs de la RSE (61%).

 

Le niveau d’engagement des actifs occupés à l’égard de la RSE est également conséquent dans le cadre de leur vie professionnelle.

 

69% seraient ainsi prêts à s’engager dans la démarche RSE d’une entreprise et 58% affirment que la politique d’une entreprise est un critère important au moment de choisir d’y travailler. Les actifs mettent aussi en avant les bénéfices de la RSE pour les entreprises, 63% estimant que la mise en place d’une démarche RSE favorise leur compétitivité.

 

Si les acteurs appartenant à la sphère professionnelle sont jugés particulièrement décisifs pour faire progresser la RSE, le rôle des pouvoirs publics, comme celui de l’opinion publique sont aussi mis en avant, corroborant l’idée que la RSE est l’affaire de tous.

 

43% des interviewés citent un acteur de la sphère professionnelle comme acteur le plus décisif. Les dirigeants d’entreprise sont perçus comme les plus légitimes (pour 32%) devant les salariés (11%). 20% citent un pouvoir public, surtout l’Etat (16%) et nettement moins les collectivités (4%). Enfin, 26% soulignent le rôle des acteurs de l’opinion publique : 18% les consommateurs et 8% les citoyens. Enfin, 11% préfèrent ne citer aucun acteur.

 

Les 3/4 des Français estiment que la « raison d’être » des entreprises peut inciter ces dernières à se décentrer des seuls objectifs financiers.

 

Alors que la récente loi Pacte reconnaît la possibilité pour une entreprise de se doter d’une « raison d’être » permettant notamment d’inscrire sa RSE dans ses statuts, 75% des interviewés cautionnent ce principe. Plus d’un tiers (34%) affirme qu’elle permet aux entreprises de se fixer des objectifs au service de l’intérêt général, 21% déclarent qu’avec la « raison d’être », plus l’entreprise donne du « sens » à son activité, plus elle crée de la valeur, et 20% considèrent que la « raison d’être » d’une entreprise est avant tout de créer de l’emploi. A l’opposé, 25% n’accordent pas de crédibilité à ce principe car, selon eux, la finalité d’une entreprise étant d’être rentable, la « raison d’être » est avant tout une opération marketing.

Document à télécharger

Présentation

Méthodologie de recueil

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Parmi eux, 621 actifs occupés ont été interrogés.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération.
Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne du 21 au 22 Août 2019.

Vos interlocuteurs

Frédéric Dabi. Directeur Général Opinion

Romain Bendavid Directeur de l'Expertise Corporate & Work Experience

Delphine Poet Chargée d'études - Opinion & Stratégies d'Entreprises

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La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération.
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