Le regard des Français sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris de 2024

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16.02.24

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Alors que beaucoup prévoient une catastrophe à Paris pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques en juillet, Ifop-Fiducial pour Sud Radio a interrogé les Français sur leur perception de l’organisation de l’évènement et des différents acteurs responsables lors des JO 2024 à Paris.

 

 

Un peu plus de la moitié des Français (55%) font confiance à la France pour organiser des évènements internationaux comme les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Il est intéressant d’observer que les Franciliens font moins confiance (49%) quant à l’effectivité de l’organisation de ces évènements que les habitants de province (57%). Les sympathisants du Rassemblement National (40%) ont le moins confiance, à l’opposé de ceux de Renaissance (84%).

 

 

Parmi les personnalités responsables de l’organisation des JO 2024, Tony Estanguet reçoit le plus la confiance des Français (53%), suivi de Gérald Darmanin (42%), puis d’Emmanuel Macron (41%). Tous trois loin devant Valérie Pécresse (29%), l’ancienne ministre de l’Éducation et actuelle ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques Amélie Oudéa-Castéra (27%), ou Anne Hidalgo (25%).

 

 

L’enjeu important de la sécurité lors de cet évènement a aussi fait débat, mais en l’état la Préfecture de police de Paris (69%) est l’actrice qui reçoit le plus la confiance des Français pour assurer la sécurité lors des JO 2024, suivie du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (65%), du ministère de l’Intérieur (54%) et la mairie de Paris (39%).

 

 

Plus de la moitié des Français (53%) ont l’intention de suivre la très attendue cérémonie d’ouverture des JO 2024, dont une très petite minorité sur place (4%) ; c’est un peu moins que celles et ceux qui ont l’intention de suivre les épreuves (55%) à la télévision majoritairement (51%). Il est intéressant d’observer une dynamique de classe concernant l’attrait à cet évènement sportif, spécifiquement les épreuves, les catégories aisées (69%) ayant plus l’intention de le suivre en comparaison aux catégories pauvres (47%).

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