La vague de juin du tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio montre à nouveau un léger regain de l’approbation de l’action du président de la République dans un contexte de sortie des élections européennes.
Après une baisse de 5 points entre février et avril et une stabilisation au mois de mai, la cote d’approbation de l’action du président de la République remonte légèrement ce mois-ci à 32% (+2 point par rapport au mois dernier). Ainsi, depuis septembre 2018 Emmanuel Macron voit sa cote d’approbation osciller autour de la barre symbolique des 30%, tantôt pour tomber à son minimum (23% en décembre 2018) tantôt pour se redresser nettement (34% en février 2019), et retrouve ce mois-ci un niveau proche d’avant la mobilisation des Gilets Jaunes en octobre 2018 (33%).
Les traits d’image du président laissent aussi entrevoir une certaine amélioration ce mois-ci : alors que des items tels que la proximité des préoccupations des Français (20%, =) et la politique économique menée (29%, =) stagnent, on observe parallèlement une embellie s’agissant de la capacité à défendre les intérêts des Français (49%, +5pts), le renouvellement de la fonction présidentielle (41%, +3pts) et d’une vision pour l’avenir des Français (34%, +2pts).
Concernant la cote d’approbation de l’action d’Edouard Philippe – assez stable depuis janvier 2019 – celle-ci augmente ce mois-ci à 35% (+3 points par rapport au mois dernier), à l’instar d’ailleurs des traits d’image du Premier ministre. La bonne gestion de l’action du gouvernement se redresse (44%, +5pts), tout comme sa capacité à réformer le pays (34%, +2pts) et la capacité à inspirer confiance (35%, +2). Néanmoins, deux indicateurs stagnent à des niveaux relativement faibles : la proximité aux préoccupations des Français (27%, =) et l’incarnation d’un homme de dialogue (35%, =)
Dans le champ de l’opposition, et à la suite des résultats aux élections européennes, le Rassemblement national de Marine Le Pen, perçu comme le premier parti d’opposition depuis janvier 2019, fait un bond de quinze points par rapport ce mois-ci : le Rassemblement National est désormais le premier opposant à Emmanuel Macron pour un Français sur deux (51%). A contrario, La France Insoumise enregistre une chute dans l’incarnation à l’opposition au président (21%, -12 points). De même, le parti Les Républicains, après sa débâcle lors du scrutin européen, n’est plus considéré comme le principal opposant que par 15% des Français (-4 points).
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