Le retour de Nicolas Sarkozy à l’horizon de l’élection présidentielle de 2017 fait l’objet de nombreux débats depuis sa mise en retrait de la vie politique après sa défaite lors du scrutin présidentiel de 2012. Interrogés par Ifop et Fiducial pour i>TELE et Sud Radio, les Français se prononcent majoritairement contre un retour de l’ancien Président de la République qui leur semble pour autant probable.
Les personnes interrogées se prononcent majoritairement contre un retour de Nicolas Sarkozy. Seules 37% d’entre elles souhaitent en effet que l’ex-chef de l’Etat soit candidat à la prochaine élection présidentielle, contre 63% exprimant la volonté inverse (soit un résultat qui marque une baisse de 3 points par rapport à celui observé en juin 2013). Le souhait de retour de Nicolas Sarkozy s’établit cependant à 84% auprès des sympathisants de l’UMP (-3 par rapport à juin 2013), témoignant de l’aura dont bénéficie toujours l’ancien Président de la République au sein de son mouvement politique.
Le retour de Nicolas Sarkozy n’est plus vraiment hypothétique pour une majorité de Français. 76% d’entre eux pensent qu’il sera effectivement candidat à l’élection présidentielle de 2017, soit 15 points de plus par rapport à juin 2013. Les sympathisants de l’UMP croient parallèlement encore plus à un retour de l’ancien chef de l’Etat (85%, +10).
Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy apparaît toujours comme le mieux placé parmi les différentes personnalités prétendantes à cette échéance mais son avance baisse sensiblement. Avec 50% de citations, il devance nettement Alain Juppé (23%) et François Fillon (7%). Ce résultat représente une baisse de 12 points par rapport à mars 2014 et constitue le plus faible résultat enregistré par l’ancien Président de la République depuis mars 2013. Son reflux est à mettre en partie à l’actif d’Alain Juppé qui progresse de 5 points par rapport à mars 2014, et même de 10 points par rapport à novembre 2013.
Echantillon de 1150 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Lors du terrain d’enquête, un sur-échantillon a été réalisé auprès de 270 sympathisants de l’UMP. Ils ont été ensuite ramenés à leur poids réel dans l’ensemble de la population lors du traitement informatique des résultats.
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