Plus de huit interviewés sur dix s’accordent sur l’effectivité de la libéralisation du marché du gaz à destination des particuliers (83%), mais se montrent néanmoins plus divisés quant au degré d’ouverture de ce marché, une part équivalente de l’échantillon estime soit que le marché est ouvert à tous les acteurs mondiaux (28%), soit qu’il est réservé uniquement aux fournisseurs européens (30%) ou français (25%). Après une remise à niveau sur l’ouverture progressive du marché du gaz à tous les opérateurs, les trois quarts des interviewés affirment que cela est une bonne chose (77%).
La quasi-totalité des Français déclare chercher à maîtriser sa consommation d’énergie (91%), plus de la moitié affirmant même le faire tout au long de la journée (58%).
Les gestes les plus perçus comme permettant de faire des économies d’énergie ont trait au chauffage – baisser le chauffage ou la climatisation (45% de citations) et éteindre le chauffage dans le cas d’une absence prolongée (41%) – ou à l’éclairage – mettre des ampoules basse consommation (44%). Les interviewés pensent un peu moins à ne pas laisser les équipements en veille (29%) ou à réduire leur consommation d’eau (28%). Ces gestes permettant de faire des économies d’énergie au quotidien sont en effet jugés nécessaires par tous (94%), mais aussi dans une moindre mesure efficaces (87%) et faciles à mettre en œuvre (86%). A l’inverse, à peine un tiers des Français les considèrent « contraignants, qui prennent du temps » (30%) ou bien encore un « obstacle au bien-être, au confort » (30%). On observe que la quasi-totalité des Français s’estime sensible aux économies d’énergie (95%) au point même de réduire un peu leur confort (56%).
Un Français sur dix a l’intention de changer de fournisseur d’énergie dans les prochains mois (9%), une décision motivée le plus souvent par le coût. En effet, à la question de savoir quelle serait la raison principale qui inciterait à changer de fournisseur, plus des trois quarts des Français citent le prix (78%), un critère deux fois plus mentionné que la qualité de service (33%) et trois fois plus que l’offre verte (22%). En revanche, le critère financier justifie très peu la fidélité à l’opérateur actuel puisque seulement un Français sur cinq reste auprès de son opérateur initial par satisfaction de l’offre tarifaire (21%). Le plus souvent, c’est un manque d’informations – qu’il s’agisse des offres concurrentes (24%) ou des démarches à entreprendre (8%) – ou la peur de ne pas avoir la même qualité de service (31%) qui sont mises en avant. Aussi, à la fois peu attachés d’un point de vue financier à leur offre énergétique actuelle et très enclins à en changer pour un fournisseur économiquement plus avantageux, les Français, à condition d’être bien informés, opteraient facilement pour « le plus offrant ».
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