Près d’un quart des Français consommateurs de cocktails à base de boissons alcoolisées a déjà entendu parler de mouvements ou tendances « Slow » (23%), notamment les CSP+ et intermédiaires (33%), les habitants de l’agglomération parisienne (30%), mais aussi les plus jeunes (de 29% à 30% des moins de 35 ans). Le « Slow drinking » jouit d’une notoriété légèrement plus construite (34% et même 45% des 18-24 ans), sans que les amateurs de cocktails puissent pour autant le définir précisément (5%) ou citer le créateur du concept (1% des interviewés citent Bacardi-Martini).
Le Slow séduit ses connaisseurs : 84% déclarent s’y intéresser, qu’ils essayent de le mettre en œuvre (34%) ou qu’ils sont simplement attirés par ce mouvement (50%). Le concept de Slow drinking, plus précisément, plaît, en attestent les scores élevés relatifs à son image globale et détaillée. En effet, 85% des interviewés affirment avoir une bonne image du Slow drinking et dans le détail, seuls des qualificatifs mélioratifs lui sont associés de manière très nettement majoritaire voire consensuelle : plaisir (89%), dans l’air du temps (85%), accessible (84%), attractif (80%), responsable (73%) et inspirant (73%). A l’inverse, les qualificatifs plus péjoratifs – futile (41%), difficile à mettre en œuvre (31%), ennuyeux (18%), ringard (14%) – ne s’appliquent au concept qu’aux yeux d’une petite minorité d’interviewés. Seul le potentiel élitiste du Slow drinking partage les personnes interrogées (52%).
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