Le lien entre le risque suicidaire et les crises économiques et sociales est connu, notamment depuis la crise de 1929. Qu’en est-il s’agissant de la crise sanitaire (et de ses effets économiques et sociaux) que nous sommes collectivement en train de vivre ? Afin de mesurer, notamment, les effets du premier confinement sur le risque suicidaire de certaines catégories de la population, la Fondation Jean-Jaurès a réalisé une enquête dirigée par Michel Debout, professeur de médecine légale et membre de l’Observatoire national du suicide.
LES CHIFFRES CLEFS
- 20% des personnes interrogées ont déjà envisagé sérieusement de se
 suicider ;
- 25% des artisans-commerçants ont envisagé sérieusement de se
 suicider ;
- 27% des chômeurs et des dirigeants d’entreprise ont envisagé
 sérieusement de se suicider ;
- Parmi ceux qui ont envisagé de se suicider dans notre enquête, 25% sont
 âgés entre 18 et 24 ans ;
- Parmi les personnes qui ont envisagé de se suicider, 24% sont des
 femmes de moins de 35 ans ;
- Parmi les personnes qui ont envisagé de se suicider, 11% l’ont envisagé
 durant le premier confinement, 17% depuis la fin du premier confinement ;
- Parmi les personnes qui ont déjà envisagé le suicide (20% des Français),
 27% ont déjà fait une tentative de suicide provoquant une hospitalisation
 (22% en 2016) ;
- Au total, en France, 5% des personnes interrogées disent avoir fait une
 tentative de suicide provoquant une hospitalisation (5% en 2016) ;
- Au cours des douze derniers mois, 10% des Français ont pris des
 antidépresseurs (16% des chômeurs) ;
- Au cours des douze derniers mois, 11% des artisans-commerçants ont
 pris des anxiolytiques (9% des Français), 7% des neuroleptiques (2% des
 Français).
A lire en intégralité dans la note de la Fondation Jean Jaurès
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