La très large majorité des Français (85%) se déclare aujourd’hui favorable à ce que le vote blanc soit considéré comme un suffrage exprimé et qu’il soit pris en compte lors du calcul du résultat des élections, tout en étant consciente que cette évolution pourrait avoir pour conséquence notable d’empêcher aux candidats d’obtenir la majorité absolue et donc bloquer leur élection.
Parmi ces Français, la moitié (51%) se dit même « très favorable » à la prise en compte du vote blanc comme suffrage, signe d’une adhésion particulièrement forte. Au regard de l’élection présidentielle de 2012, les anciens électeurs de François Bayrou se révèlent encore un peu plus favorables à un changement de statut du vote blanc que le reste de la population (91%).
Et dans l’éventualité où le vote blanc serait vraiment pris en compte en tant que suffrage exprimé lors de la prochaine élection présidentielle en 2017, si 69% des Français déclarent qu’ils voteraient effectivement pour un candidat au premier tour, une personne sur quatre envisage dès aujourd’hui de voter blanc (26%, et jusqu’à 33% chez l’électorat Bayrou de 2012), quand 5% s’abstiendraient.
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