Interrogés par l’Ifop pour Atlantico.fr, 30% des Français souhaitent que la Corse devienne indépendante. En dépit d’un contexte tendu sur l’Île de Beauté, alimenté notamment par le récent assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro, ce niveau est moins important qu’il ne l’était il y a 12 ans, en 2000 (38% à l’époque). On observe un réel clivage entre les catégories sociales supérieures et les catégories populaires. Les cadres supérieurs et les professions libérales sont dans une position très classique de l’appartenance de la Corse à la République : 80% d’entre eux sont opposés à ce que la France se sépare de la Corse. En revanche du côté des catégories populaires (employés et ouvriers) l’exaspération est extrêmement forte : 43% des ouvriers et 38% des ouvriers seraient favorables à cette solution radicale qui consiste à se séparer de la Corse.
Enfin, on observe un clivage politique : les électeurs PS et les électeurs UMP sont seulement un quart à souhaiter un tel changement. En revanche on monte quasiment à 50% auprès de l’électorat du Front national
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