A la suite de l’élection de Bruno Retailleau à la tête du parti Les Républicains, Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio ont analysé les intentions de vote des Français en vue de la prochaine élection présidentielle.
A la suite de son élection à la tête des Républicains, Bruno Retailleau semble bénéficier d’un « effet désignation » : il recueillerait aujourd’hui 16% des suffrages exprimés (soit une hausse significative de 5 points par rapport à fin mars).
Bruno Retailleau capterait notamment une partie des électeurs d’Emmanuel Macron à la dernière élection présidentielle (26%) et des électeurs venus de la droite radicale (7% des électeurs de Marine Le Pen et 20% de ceux d’Éric Zemmour).
La gauche reste fragmentée, et aucune personnalité ne parvient, à ce stade, à se qualifier pour le second tour. Jean-Luc Mélenchon arriverait en tête parmi les candidats testés, avec 13 à 13,5% des intentions de vote selon les hypothèses.
Dans les deux hypothèses testées, Marine Le Pen et Jordan Bardella obtiendraient chacun 31% des suffrages exprimés, plaçant le Rassemblement national en tête du 1er tour.