L’ifop a mené une enquête pour l’Interfel auprès des 18-30 ans sur leur consommation en fruits et légumes frais.
Les 18-30 ans modifient de plus en plus leurs pratiques alimentaires pour évoluer vers un régime principalement axé sur le végétal. Ils perçoivent plus que les autres les bénéfices de ce type de régime, à la fois pour soi (plaisir, bonne santé) et pour la planète.
Si cette tendance à aller vers un régime de plus en plus végétal est générationnelle, et fédère une forte proportion de jeunes dans toutes les catégories, elle reste cependant déterminée par plusieurs variables sociales. Les jeunes femmes, les plus diplômés du supérieur ou encore les jeunes sympathisants de gauche manifestent ainsi une appétence pour les régimes alimentaires axés sur le végétale plus marquée que les autres.
Bien que les fruits et légumes sont vus comme un plaisir par la quasi-totalité des jeunes, tous n’en consomme pas régulièrement : seul un tiers d’entre eux déclare en cuisiner souvent et quatre sur dix suivent la recommandation d’en manger cinq portions par jour.
En outre, dans un contexte de forte inflation, le pouvoir d’achat reste au sein de la jeunesse le premier critère déterminant de la consommation alimentaire, bien avant les préoccupations pour sa santé et pour l’environnement, et constitue en outre le principal frein à une consommation accrue de fruits et légumes frais, d’autant plus au sein des jeunes issus des classes populaires.