La 61ème édition du Baromètre des TPE, l’enquête de conjoncture trimestrielle réalisée par l’IFOP pour le compte de Fiducial auprès des Très Petites Entreprises interroge les patrons sur leur perception des enjeux de la transition numérique.
Une perception plutôt positive et des investissements jugés utiles
D’une manière générale, les chefs d’entreprise perçoivent la transition numérique comme étant positive. Elle serait une bonne chose à 75 % pour l’économie mondiale, à 72 % pour l’économie française ou encore à 64 % pour leur activité et la pérennité des emplois dans leur entreprise. 63 % des patrons de TPE ont le sentiment de bien comprendre les enjeux de la transition numérique. Toutefois, seuls 19 % maîtrisent très bien ces enjeux.
Afin d’adapter leur propre activité à ces derniers, les dirigeants d’entreprise jugent en nette majorité nécessaire de réaliser des investissements au cours des trois prochaines années : à 70 % pour les équipements et les outils de travail, à 62 % pour les produits et/ou services, à 60 % pour leurs compétences et celles de leurs salariés.
Des patrons de TPE moyennement concernés
Alors que le sujet de la transition numérique est de plus en plus médiatisé et impacte de manière durable l’économie, celle-ci ne suscite l’intérêt que d’une courte majorité (55 %) des patrons de TPE. Cette proportion est même minoritaire dans les secteurs du BTP (34 %) et du commerce (49 %), tandis qu’elle est très largement supérieure dans celui des services aux entreprises (74 %). 54 % se disent directement concernés dans le cadre de leur activité.
Les interviewés manifestent par ailleurs une vision plutôt attentiste des opportunités et des menaces qu’elle induit : 65 % estiment que cette transition amène autant les unes que les autres, 21 % qu’elle représente plus d’opportunités que de dangers et 13 % plus de menaces que de chances à saisir.
Cet attentisme et cette faible implication apparaissent comme contradictoires face aux évolutions déjà constatées. 49 % des patrons observent déjà un accroissement de l’innovation dans leur secteur, 49 % une augmentation de la concurrence par les prix au sein de leur secteur d’activité et 42 % l’arrivée de nouveaux entrants.
partager