L’observatoire de la mobilité interroge chaque année les Français des communes de plus de 50 000 habitants (dont des utilisateurs de transports publics), sur leurs habitudes de déplacements ainsi que sur une thématique conjoncturelle, liée à l’actualité.
Cette année, l’UTP a souhaité évaluer l’impact de la crise sanitaire sur les modes de transport utilisés, pendant et après le premier confinement, et identifier les perspectives post-crise. L’Observatoire présente également l’opinion des voyageurs sur les mesures sanitaires mises en œuvre dans les transports publics et leur niveau de confiance envers les différents modes.
IFOP a donc interrogé les Français et les utilisateurs de transport public sur leurs habitudes de déplacement avant la crise, pendant le confinement, et à la sortie du confinement. Il les a aussi interrogés sur la manière dont ils envisagent de se déplacer à l’avenir, c’est-à-dire une fois la crise sanitaire derrière nous (une fois des traitements et/ou vaccins disponibles).
Pour faire face à la crise sanitaire, les transports publics urbains et ferroviaires ont mis en place un large éventail de mesures (sanitaires, techniques, communication). Ils ont déployé des moyens humains et financiers considérables : augmentations moyennes de 50% des budgets (soit plus de 300 millions d’euros à ce jour) pour le nettoyage et la désinfection des véhicules, des gares et des stations, et de 20% du nombre de salariés affectés à ces missions.
Plus de trois quarts des voyageurs (77%) estiment que les réseaux se sont vite adaptés à la crise sanitaire et 84% leur font confiance pour assurer leur sécurité sanitaire à l’avenir.
Parmi les raisons qui motivent ce haut niveau de confiance : la réactivité des réseaux pendant la crise (pour 59% des voyageurs), leur exploitation par des professionnels (32%) et/ou leur pilotage par une collectivité locale (27%), preuves de la reconnaissance de la spécificité du secteur et du professionnalisme de leurs exploitants.
Si le « risque zéro » n’existe pas, plusieurs études scientifiques et analyses empiriques, menées par des universités, organismes de santé publique, centres de recherche, associations professionnelles en France, en Allemagne, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, montrent que les transports publics ne sont pas des lieux où le risque de contamination est élevé, du fait du respect des gestes barrière.
Retrouvez tous les chiffres de cet observatoire dans les documents à télécharger.