Les intentions de vote à la prochaine élection présidentielle – Septembre 2025

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30.09.25

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Ifop-Fiducial publient pour Sud Radio et L’Opinion une nouvelle enquête électorale sur les intentions de vote à la prochaine présidentielle. Ce sondage marque un tournant : il met en lumière une recomposition des rapports de force, avec un net affaiblissement des candidats issus du bloc central et une domination désormais affirmée du Rassemblement national.

Dans l’ensemble des scénarios testés, Jordan Bardella et Marine Le Pen s’imposeraient largement en tête, crédités de 33 % à 35 % des intentions de vote, soit 17 à 20 points d’avance sur leurs adversaires. Ils enregistreraient en particulier des scores supérieurs à 40 % auprès des artisans et commerçants, des ouvriers, des électeurs non diplômés ainsi que des habitants des communes rurales.

À l’inverse, les résultats confirmeraient le fort affaiblissement du bloc central, fragilisé par le rejet de la politique d’Emmanuel Macron et par la crise politique et institutionnelle actuelle. Édouard Philippe recueillerait entre 16 % et 19 %, Gabriel Attal 10 %, Gérald Darmanin 7 % et François Bayrou 3 %. Cet affaiblissement traduirait une véritable désertion de l’électorat d’Emmanuel Macron en 2022 : moins d’un électeur sur deux se reporterait aujourd’hui sur Édouard Philippe (47 %), tandis que les soutiens se dispersent encore davantage pour Gabriel Attal (36%), Gérald Darmanin (21%) et François Bayrou (10%).

Le principal bénéficiaire de cette fragilisation serait Raphaël Glucksmann, qui obtiendrait entre 14% et 16% des intentions de vote. Jean-Luc Mélenchon recueillerait entre 12% et 13%, retrouvant un électeur sur deux de son socle de 2022. Devancé de 1 à 3 points par Raphaël Glucksmann, il conserverait néanmoins une avance de 6 points sur une éventuelle candidature d’Olivier Faure.

Enfin, du côté des Républicains, l’effet de désignation observé en mai 2025 autour de Bruno Retailleau semble s’atténuer : il ne recueillerait plus que 9% à 13% des intentions de vote. Il maintiendrait toutefois une avance de 2 points sur Gabriel Attal, de 6 points sur Gérald Darmanin et de 10 points sur François Bayrou.

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