L’enquête menée par l’Ifop en partenariat avec Vizzia met en lumière des attentes particulièrement fortes des Français en matière de sécurité et de tranquillité publique.
Si une majorité se déclare satisfaite de l’action de leur municipalité sur la propreté (71 %) et la sécurité (67 %), ces chiffres révèlent également une réelle marge de progression. Les priorités exprimées par les citoyens se concentrent d’abord sur la lutte contre les actes de délinquance envers les personnes, cités par 77 % des répondants, puis sur la prévention des cambriolages (75 %) et des dégradations ou actes de vandalisme (66 %). Par ailleurs, plus de la moitié des Français considèrent aussi comme prioritaire la lutte contre les dépôts sauvages de déchets (61 %), signe que cette problématique est désormais largement partagée, quelle que soit la génération, l’orientation politique ou le type de commune.
La propreté urbaine s’impose en effet comme un enjeu central du quotidien. Plus de 90 % des Français déclarent avoir observé des dépôts sauvages dans leur commune, et 75 % en ont vus au cours de la dernière année. Ces dépôts, qu’il s’agisse d’encombrants ou de déchets issus de chantiers, sont perçus comme de plus en plus visibles et contribuent à une dégradation du cadre de vie, parfois vécue comme un signe d’abandon de certains espaces publics. Ce phénomène, longtemps appréhendé sous un angle strictement environnemental, est aujourd’hui associé à une baisse de la qualité de vie et à une accentuation du sentiment d’insécurité.
Dans ce contexte, la vidéoprotection apparaît comme une réponse largement plébiscitée par la population. En 2024, 88 % des Français se déclarent favorables à la présence de caméras dans l’espace public, un chiffre en forte progression par rapport à 2008 (71 %). La proportion de personnes très favorables a même plus que doublé, tandis que les oppositions fermes deviennent marginales. Cette adhésion croissante s’explique par une évolution du rapport à cette technologie : pour près de sept Français sur dix, la présence de caméras n’est plus perçue comme une atteinte aux libertés ou à la vie privée. Cette confiance accrue se traduit aussi par une demande d’équipement plus importante : 62 % des personnes interrogées jugent qu’il n’y a pas assez de caméras dans l’espace public, une hausse de près de vingt points depuis 2008.
Les lieux jugés les plus prioritaires pour installer ces dispositifs reflètent les préoccupations quotidiennes des habitants. Les Français soutiennent massivement la présence de caméras autour des écoles et dans les rues sujettes aux dégradations (84 %), mais aussi dans les zones de dépôts sauvages (82 %), les parkings (80 %) ou encore les places publiques (78 %).
Katrin de Proyart, CEO de Vizzia, déclare : « ce sondage démontre que les questions de sûreté et de propreté ne concernent plus seulement les grandes villes, mais sont aussi aujourd’hui des enjeux dans les villes moyennes et la France périurbaine. Ces chiffres confirment ce que nous observons chaque jour au cours des installations de dispositifs Vizzia : la vidéoprotection est très largement demandée par les riverains et est devenue progressivement un outil de bon sens, si bien que les Français ont aujourd’hui du mal à comprendre pourquoi les maires s’en passeraient ! »