L’IFOP, pour Famille Chrétienne et RCF–Radio Notre Dame, dresse un état des lieux du rapport des Français à l’enseignement catholique.
Un attachement clairement marqué à pouvoir choisir entre école publique et école catholique privée sous contrat
67 % des Français se déclarent attachés à la possibilité de choisir librement entre l’enseignement public et l’enseignement privé catholique, contre 22 % qui ne le sont pas et 11 % qui ne se prononcent pas. Globalement, l’opinion publique se montre donc favorable à la liberté de choix en matière d’éducation.
Cet attachement est particulièrement marqué parmi les personnes proches des Républicains (91 %). À mesure que l’on se rapproche de la gauche de l’échiquier politique, cette adhésion diminue mais reste nettement majoritaire: elle s’élève à 71 % chez les sympathisants du bloc central et à 61 % chez les sympathisants des partis de gauche.
Une opinion divisée sur la place que doit occuper le temps spirituel dans les établissements catholiques
Pour 39 % des Français, il est légitime que les établissements catholiques proposent un temps spirituel durant la scolarité. À l’inverse, 45 % estiment que cette pratique n’est pas justifiée. L’écart entre ces deux positions n’est que de 6 points, ce qui illustre l’ambivalence de l’opinion publique quant à la place de l’éducation religieuse au sein de l’enseignement privé catholique.
Un refus marqué d’adapter à une vision chrétienne les cours d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle
Une nette majorité de Français rejette l’idée d’une adaptation chrétienne des cours d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle : 53 % y sont opposés, contre seulement 29 % favorables. Par ailleurs, 18 % déclarent ne pas avoir d’opinion, ce qui souligne le caractère sensible de ces thématiques.
