Les réactions des Français après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu

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07.10.25

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L’étude Ifop pour LCI, conduite après la démission de Sébastien Lecornu, confirme un climat d’inquiétude très élevé : 64% citent l’inquiétude comme sentiment principal (contre 62% le 26 août et 60% début mai), loin devant la colère (24%) tandis que l’espoir recule encore à 2% (après 7% en août et 11% en mai).

La demande de clarification politique s’amplifie également : 66 % souhaitent une dissolution et de nouvelles législatives (contre 63% à la fin du mois d’août 2025 et 61% au début du mois de septembre).

Le pronostic d’une dissolution progresse lui aussi : 53% considèrent qu’Emmanuel Macron procèdera à une dissolution de l’Assemblée nationale dans les prochains mois (contre 30% début juin, 34 % début juillet, et 49 % fin août).

S’agissant du profil souhaité pour le/la prochain(e) Premier(e) ministre, l’option la plus citée est un profil issu de la société civile (51% favorables). Viennent ensuite, avec des clivages très marqués, une nomination issue du RN (43% favorables), du Parti socialiste (35%), du Nouveau Front populaire (35%), des Républicains (31%) et, nettement en retrait, du bloc central Renaissance–Horizons–MoDem (24%). Ces préférences sont fortement polarisées par proximités partisanes : par exemple, 79% des proches Renaissance seraient favorables à un Premier(e) ministre issu un profil du bloc central, quand 89% des sympathisants RN soutiennent un profil issu du RN ; à l’inverse, 92% des sympathisants PS valident un profil issu du PS.

Enfin, 62% des répondants estiment que les responsables politiques appelant à la démission du président de la République et à une présidentielle anticipée ont raison, contre 38% qui jugent qu’ils ont tort. Le clivage partisan est massif : 85% des sympathisants RN et 87% des proches LFI estiment qu’ils ont raison, contre 14% seulement chez Renaissance.

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