Baromètre des territoires 2025 de Villes de France

Ensemble avec

07.07.25

  • Ifop Opinion
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2 min de lecture

Les habitants des villes moyennes plébiscitent toujours qualité de vie et proximité

 À l’occasion de la publication de la dernière vague de l’enquête menée en mai 2025 par l’Ifop sur les villes moyennes* – en partenariat avec l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires et la Banque des Territoires – plusieurs enseignements clés émergent sur la perception qu’ont leurs habitants de leur cadre de vie, des enjeux de revitalisation et des priorités pour l’avenir.

Des villes moyennes attractives et préférées

81% des habitants de villes moyennes considèrent qu’il est préférable d’y vivre plutôt que dans une grande métropole, un taux qui atteint même 86% parmi ceux résidant dans une ville membre du programme « Action Cœur de Ville ». Le cadre de vie, l’accessibilité des services, la proximité avec la nature et le coût de la vie sont régulièrement cités comme atouts majeurs.

Une sensibilité forte à la qualité du centre-ville

64% des habitants de villes moyennes se disent sensibles à la qualité du cœur de ville, un chiffre qui grimpe à 70% dans les communes engagées dans « Action Cœur de Ville ». Cette sensibilité traduit l’attachement à un cadre de vie convivial, animé et sécurisé, où la présence d’espaces verts et de lieux de rencontre joue un rôle central.

Un regard nuancé sur la vitalité urbaine

41% des habitants de villes moyennes estiment que la vitalité de leur centre-ville a évolué positivement au cours des deux dernières années, tandis que 28% jugent qu’elle n’a pas vraiment évolué et 33% qu’elle a régressé. Ce ressenti s’accompagne d’une attente forte en matière de dynamisation économique, d’offre culturelle et d’accès aux soins.

Notoriété du programme « Action Cœur de Ville »

La notoriété du programme Action Cœur de Ville reste significative : 26 % des habitants des villes moyennes ont entendu parler du programme Action Cœur de Ville, avec un taux de reconnaissance plus élevé dans les communes bénéficiaires du programme (35 %). 50 % estiment que leur ville en a réellement profité. Ce programme est perçu comme un levier d’amélioration du cadre de vie et de renforcement de l’attractivité des centres-villes.

En conclusion, les villes moyennes s’affirment comme des territoires où la qualité de vie, la proximité et l’équilibre entre dynamisme et convivialité constituent des atouts majeurs. Les attentes restent fortes en matière de revitalisation urbaine, de logement abordable et d’accès aux services et aux soins, confirmant le rôle central de ces villes dans l’avenir des territoires français.

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