Un regard urbain très positif
La campagne est positivement investie dans l’imaginaire collectif des urbains. Pour les ¾ d’entre eux, la campagne est un lieu où le quotidien est jugé meilleur qu’en ville (76%). Ils y associent un sentiment accru de liberté, où le stress est moins présent (90 %) et un sentiment de sécurité plus grand (81 %).
D’ailleurs, le rapport personnel à la campagne est « puissant » pour certains : près de 7 urbains sur 10 (68%) s’y rendent au moins plusieurs fois par an et la moitié estime ne pas pouvoir vivre sans contacts réguliers avec elle (52%).
Une envie croissante de s’y projeter, malgré les freins présents
La projection résidentielle vers la campagne dans les prochaines années concerne une majorité des urbains. Plus d’un sur deux (53 %) déclare souhaiter s’y installer définitivement , et près de la moitié des actifs (49 %) envisage une vie hybride grâce au télétravail entre ville et campagne. Les motivations sont limpides : la recherche du calme (66%) avant tout et la proximité avec la nature/ les animaux (42%).
Néanmoins, cette aspiration pourrait être freinée par des obstacles concrets tels que les déserts médicaux (51%), en particulier pour les 50 ans et plus, l’obligation de mobilité (40%) ou encore l’isolement (33%). D’autres aspects pourraient contraindre cette aspiration : le fait que l’offre culturelle et de loisirs soit considérée par 78% des urbains comme insuffisante ou limitée, la nécessité de posséder une voiture (93%) ou encore le manque de commerces de proximité (48%)