Dans un contexte politique marqué par l’instabilité, Ifop-Fiducial, pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, a interrogé les Français sur leurs intentions de vote en vue des prochaines élections législatives.
Le Rassemblement national et ses alliés domineraient nettement le scrutin : selon les configurations testées, le RN et l’UDR d’Éric Ciotti recueilleraient de 35 à 36% des intentions de vote selon les hypothèses testées. L’agrégat RN, UDR et Reconquête totaliserait de 39 à 40 % des intentions de vote, un score inédit dans cette période préélectorale.
Le bloc central apparaîtrait comme la force la plus sanctionnée, avec 14% et 13% des intentions de vote pour des candidats Renaissance–MoDem–Horizons–UDI, soit 8 à 9 points en deçà de son score au 1er tour des législatives 2024.
À gauche, un Nouveau Front populaire unifié se situerait à 24% des intentions de vote. En cas d’offres séparées, le pôle PS–PCF–Place Publique atteindrait 17%, tandis que LFI et Les Écologistes totaliseraient 10%. Si LFI se présentait seule face à une Union PS–PCF–PP–Les Écologistes, l’Union serait créditée de 19% et LFI de 8%. Dans l’ensemble des configurations, LR se maintiendrait entre 11% et 12% des intentions de vote.
Sur la question des alliances à droite lors des prochaines élections législatives, auprès des électeurs potentiels du centre et de la droite, 46% privilégieraient une union des Républicains (LR) avec le RN, l’UDR et Reconquête, 25% une union LR–bloc central, et 29% des candidatures autonomes. Chez les électeurs des Républicains, 41% pencheraient pour une union avec le RN, l’UDR et Reconquête, 30% pour une alliance avec le bloc central, et 29 % pour des candidatures autonomes.
