Perceptions et impacts du crédit d’impôt sur le recours aux services à la personne

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07.07.25

  • Ifop Opinion
  • FR

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L’encadrement du secteur des services à la personne : une impact positif plébiscité par les recourant et les professionnels du secteur

Pour 6 Français sur 10, la loi Borloo a encouragé la population à recourir davantage aux services à la personne et a contribué à la professionnalisation du secteur. Parmi les personnes ayant exprimé un avis sur la question, cette proportion grimpe à 80%. Concernant l’impact sur la création d’emplois, les diplômés du supérieur (88%), la classe moyenne supérieure (85%) et les personnes âgées de 65 ans et plus (84%) sont particulièrement nombreux à percevoir un effet positif de la loi.

Plus des trois quarts des sondés (77%) estiment que la professionnalisation du secteur du service à la personne a eu au moins un aspect positif sur celui-ci depuis 2005. Parmi les améliorations perçues, 60% des Français jugent que la loi Borloo a eu un effet bénéfique sur la continuité du service offert aux usagers, et 56% sur la qualification et la formation continue des intervenants.

Le crédit d’impôt : un effet incitatif au recours aux services à la personne déclarés mais remis en question dans l’hypothèse d’une suppression

Six personnes sur dix connaissent le crédit d’impôt de 50% instauré par la loi Borloo, dont bénéficient les utilisateurs de services à la personne. Ce taux atteint 79% chez les 65 ans et plus, et 80% parmi les catégories aisées et les classes moyennes supérieures. Chez les non-utilisateurs de ce service, 29% déclarent que cette information pourrait les inciter à y recourir. Parmi ceux qui y ont recours de manière informelle, près de 80% se disent prêts à régulariser leur situation.

En cas de suppression du crédit d’impôt, un tiers des bénéficiaires envisageraient de réduire leur consommation de ces services (33%), d’y renoncer (33%) ou de se tourner vers le travail non déclaré (28%). Enfin, près de la moitié des personnes interrogées (45%) souhaitent le maintien des conditions actuelles d’accès au crédit d’impôt, une proportion qui atteint 77% parmi ceux qui se sont exprimés sur le sujet.

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