Le « Baromètre de l’épargne en France et en régions », réalisé par Ifop pour Altaprofits, Courtier et Conseil en Gestion de Patrimoine en ligne, mesure l’évolution des comportements d’épargne des Français, à travers le temps, avec un approfondissement spécifique du sujet du financement de la retraite.
La 7e édition s’inscrit dans un contexte particulièrement chahuté : instabilité politique sur fond de fortes contraintes budgétaires en France, climat d’incertitude mondiale liée aux tensions géopolitiques et à la guerre commerciale lancée par le Président Trump depuis janvier, avec son apogée le 2 avril. Ce contexte sert de grille de lecture pour l’analyse des résultats qui va suivre.
Un point spécifique d’actualité a également été ajouté cette année sur le financement de la défense.
Cette année, à l’occasion du très prochain 60ème anniversaire de l’émancipation financière des Femmes (le 13 juillet 1965,
le Parlement adoptait la loi n° 65-570 portant sur la réforme des régimes matrimoniaux, permettant aux femmes mariées
d’ouvrir un compte bancaire, de signer des chèques, de travailler sans l’autorisation de leur mari), le « Baromètre 2025 de
l’épargne en France et en régions » vient souligner les différences de comportement d’épargne entre les hommes et les
femmes.
Ce qu’il faut en retenir :
- Le comportement d’épargne des Français est globalement stable malgré de légers signaux indiquant que le contexte économique est perçu plus difficile
- La confiance des actifs envers la capacité du système de retraite par répartition à garantir leur niveau de vie au moment de la retraite s’érode et la nécessité d’épargne eux-mêmes « par capitalisation » ne s’en trouve que confortée.
- Pour les actifs, le plan épargne retraite (PER) apparaît comme un placement stratégique pour se constituer un complément de revenu par ses propres moyens
- Au regard du contexte international, 3 Français sur 10 seraient prêts à investir une partie de leurs économies dans des produits destinés au financement de la défense nationale, essentiellement par patriotisme. A l’inverse, les Français qui y sont en grande majorité réfractaires considèrent avant tout ce financement comme une prérogative devant relever exclusivement de l’État et des impôts.