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LA MORT À L’ÉCOLE : Regards croisés entre élèves, enseignants et parents

LA MORT A L’ECOLE

Regards croisés entre les élèves, les enseignants et les parents

 

Alors que la mort s’avère être un sujet universel auquel chacun est confronté à un moment de sa vie, c’est aussi un thème sur lequel pèsent de nombreuses idées reçues. Perçue comme difficile à aborder car douloureuse, la mort prend une place importante dans nos vies notamment à l’heure du Covid où le nombre de morts en France et dans le monde est décompté chaque jour. Mais comment réagir, comment en parler, comment éduquer nos enfants à la mort pour leur donner les outils leur permettant d’y faire face ? C’est dans cette perspective éducative que l’Ifop pour la Maif et la MGEN a mené une grande enquête sur la mort à l’école auprès des élèves du secondaire, mais aussi de leurs enseignants et de leurs parents.

 

 

LES CHIFFRES CLÉS

  • 41% des Français déclarent penser régulièrement à la mort, une proportion identique chez les parents d’élèves du secondaire, mais plus élevée de 12 points chez les enseignants (53%), signe qu’il s’agit d’une profession plus exposée, comme le montre également le fait que 83% d’entre eux ont déjà été confrontés à la mort (contre 69% des parents et 55% des élèves).
  • Bien que les enseignants soient plus exposés à la mort, ce sont pourtant ceux qui expriment le plus de difficultés à l’aborder avec leurs élèves : dans plus de sept cas sur dix les professeurs se sentent mal à l’aise.
  • Concernant les élèves du secondaire, seulement 37% d’entre eux ont échangé avec un professeur sur la mort.
  • La mort tend à être moins perçue comme un sujet tabou dont il ne faut pas parler : une nette majorité de répondants pense que l’on parle plus de la mort qu’autrefois, et près d’un sur deux juge que c’est une bonne chose (45% des élèves, 51% des enseignants et 50% des parents).
  • Près de huit enseignants sur dix (77%) pensent que les personnels des collèges et lycées ont un rôle à jouer dans l’éducation à la mort, dont presque un tiers (27%) de « très important », signe qu’il s’agit d’un véritable enjeu pour l’école de demain qui dépasse la simple sensibilisation au deuil. De plus, plus d’un enseignant sur deux (57%) se sent apte à gérer une situation de deuil à laquelle il pourrait être confronté dans le cadre de son travail.
  • La mort en milieu scolaire est un vrai sujet pour les personnels enseignants qui sont 83% à y avoir été confronté au cours de leur carrière, que ce soit celle d’un parent d’élève, d’un élève ou d’un collègue.
  • Concernant le cas plus précis de la mort à l’école, les professeurs ne sont pas les personnes avec qui les adolescents sont le plus à l’aise pour parler de la mort (39% se disent à l’aise pour en parler avec eux).
  • Dans la même dynamique que les enseignants, les parents comme l’ensemble des Français sont largement majoritaires (71%) à reconnaitre le besoin de parler de la mort aux enfants, participant à la déconstruction de l’idée reçue selon laquelle la mort serait un sujet tabou,

 

 

  • La mort : impressions et ressentis des trois cibles

Sujet a priori hors de l’école, la mort occupe pourtant une place non négligeable dans l’esprit de ceux qui la fréquentent et la font. 41% des Français déclarent penser régulièrement à la mort, une proportion identique chez les parents d’élèves du secondaire, mais plus élevée de 12 points chez les enseignants (53%), signe qu’il s’agit d’une profession plus exposée, comme le montre également le fait que 83% d’entre eux ont déjà été confrontés à la mort (contre 69% des parents et 55% des élèves). Quant aux élèves, ils sont seulement 18% à dire penser régulièrement à la fin de la vie, ce résultat n’étant pas très surprenant en raison du biais que constitue la jeunesse de cette cible, ayant généralement été moins confrontée directement à des décès.

Bien que les enseignants soient plus exposés à la mort, ce sont pourtant ceux qui expriment le plus de difficultés à l’aborder avec leurs élèves. Alors que 70% ont déjà été conduits à en parler avec leurs élèves, dans plus de sept cas sur dix ces derniers se sentent mal à l’aise. Cette étude révèle donc bien que les professeurs de collèges et lycées sont particulièrement confrontés à la mort dans leur travail et que la possibilité d’avoir à en parler avec un élève est une réalité, mais qu’une majorité ressent des obstacles au bon déroulé de ces échanges.

Les parents d’élèves se sentent eux, a priori, plus à l’aise dans l’évocation de la mort avec leurs enfants, mais c’est tout de même près d’un sur deux qui estime que c’est un moment difficile. Si les parents sont plus à l’aise, c’est peut-être parce que c’est un sujet davantage évoqué avec leurs enfants (74% l’ont déjà abordé), et surtout parce que le cadre familial apparait plus propice que le cadre professionnel dans lequel se trouvent les enseignants.

Concernant les élèves du secondaire, cette étude met en lumière un fait intéressant pouvant participer à la légitimation de la mort comme sujet d’éducation. En effet, seulement 37% d’entre eux ont échangé avec un professeur sur la mort. Ce résultat pourrait être interprété comme une non-volonté de la part des adolescents d’aborder la question dans le cadre scolaire, mais est contrebalancé par le fait que seulement 59% (par rapport aux 73% de professeurs) déclarent éprouver des difficultés à aborder le sujet avec le personnel enseignant, dont seulement 14% évoquant de grandes difficultés.

 

Ainsi, le fait que 37% des jeunes aient évoqué le sujet avec un enseignant ne s’expliquerait pas uniquement par une réticence de leur part, mais peut-être par un environnement non propice à ces échanges. Ce que ce résultat nous dit, c’est aussi que les professeurs apparaissent comme des interlocuteurs plus « au front » sur cette thématique, puisqu’ils sont les troisièmes cités par les élèves directement après le premier cercle de proximité (famille et amis), et avant les personnels de santé (22% des adolescents ont déjà parlé de la mort avec eux). L’évocation de la mort en milieu scolaire constitue donc bien un véritable enjeu.

Si ces premiers constats font état de difficultés dans les échanges sur la mort entre enfants et adultes, cette étude permet d’entrevoir les raisons de ces difficultés pour mieux les palier. Pour les jeunes, c’est d’abord parce qu’ils ne savant pas comment aborder la question (72%), bien plus que parce qu’ils la perçoivent comme quelque chose de tabou (seulement 56% de citations). Pour les adultes, l’impression de ne pas savoir comment en parler est aussi une des raisons principales de ces difficultés (70% de citations pour les enseignants et 56% pour les parents, soit la deuxième raison la plus citée pour ces deux cibles). L’autre justification évoquée, très liée à la précédente, réside dans la peur de renvoyer son interlocuteur ou soi-même au deuil (73% des professeurs citent « vous craignez que votre interlocuteur soit en deuil » et 64% des parents « cela vous fait penser à un proche que vous avez perdu »). C’est donc plus par méconnaissance que par rejet frontal et peur de la mort que des réticences à évoquer le sujet sont exprimées.

Autre point alimentant cette idée que la mort tend à être moins perçue comme un sujet tabou dont il ne faut pas parler : une nette majorité de répondants pense que l’on parle plus de la mort qu’autrefois, et près d’un sur deux juge que c’est une bonne chose (45% des élèves, 51% des enseignants et 50% des parents).

 

 

  • Les enseignants : une cible investie en attente de plus d’outils et d’accompagnement

Tout d’abord, plusieurs indicateurs permettent de démontrer qu’il existe, pour les enseignants, un réel enjeu concernant l’intégration de la mort dans le cadre scolaire :

  • En effet, une nette majorité (60%) s’accorde à dire qu’il est nécessaire de parler de la mort avec les élèves.
  • Ensuite, il semble exister un quasi-consensus sur l’idée que le personnel scolaire (que ce soit de santé ou éducatif) est bien placé pour parler de la mort avec les élèves (97%).

Si globalement les enseignants se montrent enclins à s’investir sur cette thématique qu’ils jugent importante, un profil particulier émerge et semble davantage prêt à s’impliquer et à exploiter la mort dans leurs cours.

Les enseignants âgés de 30 à 39 ans expriment sur les quatre points analysés précédemment un entrain accru par rapport à leurs collègues plus jeunes ou plus âgés. Jeunes, ils sont cette nouvelle génération qui brise les tabous sur nombre de sujets de société qu’ils abordent de manière plus décomplexée. Relativement expérimentés, ils se sentent peut-être plus aptes et légitimes à gérer ce genre de thématique, et plus volontaires dans le développement de nouveaux projets éducatifs. En effet, 69% des professeurs âgés de 30 à 39 ans pensent qu’il faut parler de la mort aux élèves (contre 45% de ceux de 18-24 ans et 55% de 40-49 ans) et 49% que le personnel scolaire à un rôle très important à jouer dans l’éducation à la mort (contre 23% des 25-29 ans et 13% des 50-59 ans).

Sont également particulièrement sensibles à la question les personnels d’établissements REP où le corps éducatif a tendance à être plus en support de l’éducation familiale que dans d’autres types d’établissements. Ainsi, 56% des professeurs en REP pensent qu’ils ont un rôle très important à jouer dans l’éducation à la mort (contre 14% des établissements hors REP) et 79% à se sentir aptes à réaliser cette tâche, contre 45% ailleurs.

Au-delà de cet engagement professoral, cette étude révèle que la mort en milieu scolaire est un vrai sujet pour les personnels enseignants qui sont 83% à y avoir été confronté au cours de leur carrière, que ce soit celle d’un parent d’élève, d’un élève ou d’un collègue. Si à chaque fois des dispositifs sont mis en place pour accompagner les élèves, c’est dans le cadre du décès de l’un d’entre eux que le plus de dispositifs variés sont mobilisés (dans 82% des cas au moins un dispositif a été mis en place). Toutefois, c’est aussi dans ce genre de configuration que les dispositifs sont le moins jugés efficaces par les enseignants (68%). L’écart entre les procédés installés et ceux perçus efficaces est ici de 14 points, quand il est de seulement 10 points pour le décès d’un collègue, et de 9 points pour celui d’un parent d’élève. En parallèle, on remarque un déficit lorsque survient la mort d’un membre du personnel de l’établissement. Si ce genre de cas peut avoir moins d’impact sur la vie des élèves, il n’en reste pas moins qu’un établissement scolaire n’est pas qu’un lieu d’étude, c’est aussi un lieu de travail pour toutes les personnes qui expriment le besoin de recevoir un accompagnement de leur hiérarchie en cas de disparition de l’un d’entre eux.

Dans le détail, les principaux dispositifs mis en place en cas de décès à l’école sont des dispositifs d’écoute intervenant après que le décès soit survenu. Quand la mort n’est pas abordée en tant qu’élément du programme scolaire, comme un enseignement scientifique (le cycle de la vie, la survie de l’espèce) ou historique, elle l’est seulement au prisme de l’expérience du deuil. Il semble en effet exister un angle mort dans le rôle d’éducateur des professeurs qui s’avèrent en fait enclins à proposer des espaces de réflexion sur le sujet, davantage sur un mode philosophique et préventif.

 

 

  • Les élèves : des besoins miroirs du potentiel d’engagement des enseignants

Cette étude fournit également des clefs de compréhension de la perception que les adolescents ont de la mort, élément central dans l’application de dispositifs adaptés à leurs besoins. Pour eux, il s’agit avant tout d’une étape de la vie (cette affirmation arrive nettement en tête avec 84% de citations), mais aussi de quelque chose qui fait peur (77% de citations). Et en miroir de l’entrain des enseignants à engager des moments d’échanges avec leurs élèves sur le sujet, une nette majorité (67%) de ces derniers se questionnent par rapport à la mort, et plus d’un sur deux (57%) souhaiterait que l’on en parle plus. Finalement, ce sont près de neuf jeunes sur dix (89%) qui associent la mort à quelque chose de positif, et cette idée infuse de manière très homogène dans toutes les strates de l’opinion.

Concernant le cas plus précis de la mort à l’école, les professeurs ne sont pas les personnes avec qui les adolescents sont le plus à l’aise pour parler de la mort (39% se disent à l’aise pour en parler avec eux). Il s’agit en effet du premier cercle de proximité (77% citent les parents et 73% les amis), mais en prenant en compte le temps très important que les élèves passent à l’école et la place centrale que cette dernière occupe dans leur éducation et leur construction en tant que futur adulte, ce chiffre de 39% constitue tout de même un socle relativement important à développer, notamment lorsque les premiers interlocuteurs prisés par les jeunes peuvent se montrer « défaillants » : les professeurs pourraient en effet « prendre le relais ».

Par ailleurs, on relève dans le détail de cette étude que tous les élèves ne sont pas égaux dans leur sentiment de vouloir parler de leurs émotions vis-à-vis de la fin de la vie. En effet, les plus âgés d’entre eux (59% des 18 ans et plus, contre 37% des 10-12 ans) et ceux inscrits dans des établissements classés en REP (51% contre 39% de ceux hors REP) sont plus à l’aise que les autres à l’idée de parle de la mort avec des enseignants. Ces profils d’élèves tendent le plus à s’éloigner de leur cercle premier de proximité, soit parce qu’ils traversent ce que l’on appelle familièrement « la crise d’adolescence », soit parce que leurs parents rencontrent des difficultés matérielles importantes et sont moins enclins à répondre à des questions sur la mort. L’école pourrait alors prendre le relais du cercle familial et amical dans l’accompagnement de ces jeunes.

 

  • Les parents d’élèves : les intermédiaires entre le cercle familial et le cercle scolaire

Dans la même dynamique que les enseignants, les parents comme l’ensemble des Français sont largement majoritaires (71%) à reconnaitre le besoin de parler de la mort aux enfants, participant à la déconstruction de l’idée reçue selon laquelle la mort serait un sujet tabou, notamment avec les plus jeunes.

Assez logiquement, les parents considèrent que le cercle familial est plus propice à répondre aux interrogations (98%) que le cercle scolaire (87% contre 97% chez les enseignants). Toutefois, ce score reste particulièrement élevé, signe que l’idée d’évoquer la mort à l’école traverse toutes les catégories de la population. Cette idée est d’ailleurs renforcée par le fait que près de sept parents sur dix (68%) pensent que les personnels des collèges et lycées ont un rôle important à jouer dans l’éducation à la mort.

Comme chez les enseignants, on note une prégnance de cette idée chez les parents plus jeunes (18% des 25-29 ans, contre 13% des 50-59 ans) et ceux dont les enfants sont scolarisés en REP (28% contre 12% hors REP). Ces catégories de parents apparaissent plus favorables à la prise en charge de la problématique de la mort par le corps enseignant car eux-mêmes peuvent se sentir « dépassés ». Ce sont d’ailleurs les parents souhaitant le plus bénéficier d’un accompagnement ou d’outils pour répondre aux questions et attentes de leurs enfants. En moyenne, 26% des parents déclarent en avoir besoin, proportion qui s’élève à 35% chez ceux âgés de 25 à 29 ans (contre 24% chez les 50-59 ans) et à 45% chez les parents d’enfants dans des établissements REP (contre 25% hors REP).

Ainsi, la majorité des parents, en tant que membre privilégié du premier cercle de proximité des enfants, se sentent à l’aise dans l’évocation de la mort et sont favorables à ce que le cadre scolaire se saisisse du sujet, ce qui peut en faire des relais entre le cercle familial et le cercle scolaire.

 

 

 

Le point de vue de Louise Jussian de l’Ifop :

Cette étude novatrice investissant un sujet peu exploité malgré son intérêt majeur pour la société révèle deux principaux enseignements :

  • L’école apparait aux yeux des enseignants, des parents et des élèves comme un cadre à fort potentiel pour aborder les questions gravitant autour de la mort en dépassant l’aspect programmatique. En effet, les enseignants apparaissent engagés sur le sujet et les parents adhèrent largement à ce que ces derniers aient un rôle important dans l’éducation à la mort. L’école apparait comme propice au développement de ce genre de projet en tant que canal unique fournissant aux élèves, à la fois, des moyens pédagogiques, sociaux et médicaux pour mieux répondre à leurs besoins. Les adolescents expriment d’ailleurs cette envie de se questionner et d’échanger sur la mort, pourquoi pas à l’école, lieu central de leur socialisation.
  • On assiste de plus en plus à une remise en cause de l’idée reçue selon laquelle la mort est un sujet trop tabou pour être abordé. Il existe certes encore des difficultés à parler de la mort, mais plus parce qu’on ne saurait comment faire et que par manque d’envie. La nécessité de l’éducation à la mort se fait alors plus saillante. On remarque également que le sentiment de malaise fluctue selon le contexte de la mort et l’interlocuteur qui nous fait face. Si certaines situations sont encore compliquées à aborder, on peut d’ores et déjà constater qu’un premier mur est tombé sur le chemin de la détabouisation de la mort

 

CONTACTS :

 

François KRAUS, responsable du pôle « Politique / Actualités » à l’Ifop

 

Pour toute demande de renseignements à propos de cette étude ou pour obtenir des informations quant aux conditions de réalisation d’une enquête similaire, vous pouvez contacter directement François Kraus au 0661003776

Documents à télécharger

Les résultats Infographie

Méthodologie de recueil

L’enquête a été menée auprès de trois cibles : - Un échantillon de 1 002 enseignants du secondaire, représentatif de la population des enseignants du second degré en France métropolitaine - Un échantillon de 900 parents d’élèves scolarisés dans le secondaire, représentatif de la population des parents d’élèves de second degré en France métropolitaine - Un échantillon de 1 002 de élèves scolarisés en collèges et lycées, représentatif de la population française d’élèves du secondaire en France métropolitaine.
Les critères de représentativité ont été fixés à partir des statistiques officielles des ministères de l’Education nationale (RERS 2019-2020).
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 23 juin au 07 juillet 2021.

Vos interlocuteurs

François Kraus Directeur du pôle Politique / Actualités - Opinion & Stratégies d'Entreprises

Louise Jussian Chargée d'études - Département Opinion & Stratégies d'Entreprise

Documents à télécharger

Les résultats Infographie

Méthodologie de recueil

L’enquête a été menée auprès de trois cibles : - Un échantillon de 1 002 enseignants du secondaire, représentatif de la population des enseignants du second degré en France métropolitaine - Un échantillon de 900 parents d’élèves scolarisés dans le secondaire, représentatif de la population des parents d’élèves de second degré en France métropolitaine - Un échantillon de 1 002 de élèves scolarisés en collèges et lycées, représentatif de la population française d’élèves du secondaire en France métropolitaine.
Les critères de représentativité ont été fixés à partir des statistiques officielles des ministères de l’Education nationale (RERS 2019-2020).
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 23 juin au 07 juillet 2021.

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