Montée en puissance au cours de l’été, la crise des œufs contaminés au fipronil marque l’opinion publique : 42% des Français se disent aujourd’hui inquiets au sujet de la consommation d’œuf ou de produits alimentaires en contenant, un « cœur » de 10% se déclarant même « très inquiet ». Ce niveau d’inquiétude est nettement supérieur à ceux mesurés en 2011 avec la crise du concombre (31% d’inquiets) et en 2005 au début de la crise de la grippe aviaire. Néanmoins, les œufs contaminés inquiètent pour l’instant moins que la vache folle, scandale alimentaire vis-à-vis duquel 64% des Français s’alarmaient en 1996.
Dans le détail des résultats, on observe une différence de perception entre hommes (38% d’inquiets) et femmes (46%), sans doute plus inquiètes car plus souvent responsables des courses au sein du foyer. La catégorie socioprofessionnelle joue également puisque le niveau d’inquiétude culmine à 50% chez les ouvriers, contre seulement 34% chez les CSP+. Enfin, les habitants de l’agglomération parisienne se distinguent par un niveau d’inquiétude plus élevé (48%) que dans les autres pôles urbains (41%) ou en zone rurale (39%).
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