Lors de la présentation de son programme, le président-candidat Emmanuel Macron annonçait sa volonté de refondre le Revenu de Solidarité Active (RSA). Au-delà des modalités d’attribution, c’est la philosophie de l’allocation que le candidat souhaite revoir en proposant une contrepartie au versement du RSA sous la forme d’un nombre d’heures que les bénéficiaires auraient à réaliser, dont le but présenté est de faciliter leur insertion professionnelle.
Ainsi, cette proposition remporte une nette adhésion des Français puisque 8 potentiels votants sur 10 s’y disent favorables (80%). Et cette opinion semble particulièrement ancrée puisque 45% des personnes interrogées s’y disent « tout à fait favorables ».
Dans le détail, même si l’idée infuse positivement dans toutes les strates de la population, cette étude révèlent certaines poches de résistance qui restent cependant minoritaires. D’abord au sein des électorats de Jean-Luc Mélenchon et de Yannick Jadot (66% d’adhésion), chez les plus jeunes (74% des 25-34 ans y sont favorables) et chez les plus pauvres (66% de réponses positives chez les personnes ayant des revenus mensuels inférieurs à 900 €).