L’IFOP pour le magazine Causette a interrogé les Français sur leur perception du harcèlement sexuel dans les transports en commun.
La première partie de l’étude porte sur la possibilité de réserver une partie des transports publics uniquement aux femmes. 74% des individus interrogés s’opposent à cette privatisation, dont 42% qui s’y disent « tout à fait opposés ». Néanmoins, dans le cas où ces compartiments seraient effectivement réservés aux femmes, 52% des femmes interviewées répondent qu’elles les utiliseraient. La majorité de celles-ci (40%) en auraient cependant une utilisation uniquement en soirée.
L’étude montre ensuite les pratiques mises en place par les femmes afin d’éviter une situation de harcèlement sexuel dans les transports en commun : 19% d’entre elles affirment changer de wagon ou de place et 17% sont prêtes à adapter leur tenue vestimentaire. Dans l’hypothèse où les femmes auraient la possibilité de résoudre le problème du harcèlement sexuel dans les transports d’un coup de « baguette magique », elles sont 42% à envisager de rendre impuissant le harceleur et 41% à vouloir le prendre en photo afin d’exposer ses agissements.
Enfin, l’étude se concentre sur le jugement quant à l’envoi intempestif de SMS à caractère sexuel à une femme : ce type de, correspondance s’apparente à du harcèlement pour 94% des répondants ; il est condamnable pour 85%.
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