A la suite de l’emballement médiatique autour de l’application par l’ensemble des éditeurs de manuels scolaires des rectifications de l’orthographe préconisées par l’Académie française en 1990, seuls 20% des Français se déclarent favorables à ces changements et 80% s’y disent opposés.
Ces résultats varient essentiellement en fonction de l’âge et de la proximité politique des interviewés. Les plus anciens se révèlent ainsi les plus rétifs à ces rectifications orthographiques (84% d’opposants chez les 65 ans et plus). Les sympathisants socialistes sont quant à eux parmi les plus favorables (26%), sans doute en raison d’un effet partisan et de la confusion autour de l’application des rectifications, imputée à tort au ministère de l’Education nationale, donc à l’exécutif.
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