Alors que le débat politique est en grande partie occupé par la réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem, le ministre de l’Education nationale affiche une image très clivée : si elle bénéficie d’un très large soutien à gauche, elle est strictement rejetée et critiquée à droite. Il y a cependant un consensus sur un certain nombre de points comme le fait qu’elle incarne le camp de la gauche : 56% de Français sont d’accord à ce propos.
Le clivage partisan s’exprime particulièrement sur l’équation personnelle de Najat Vallaud-Belkacem : alors que 80% des sympathisants socialistes la trouvent « sympathique », cette proportion descend à 33% chez les proches de l’UMP. Le qualificatif « sectaire » est quant à lui largement plus cité à l’UMP qu’au PS (63%, contre 23%).
Sur le plan de son exercice en tant que ministre, Najat Vallaud-Belkacem se révèle davantage contestée : une minorité de Français estime ainsi qu’elle « a de l’autorité » (42%), qu’elle « est compétente » (34%), « a une vision pour l’école » (34%) et « est à l’écoute des Français (26%).
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