Avec 30% des intentions de vote, le Front National arriverait en tête du premier tour des élections départementales, devant l’UMP-UDI (29%) et le Parti socialiste (19%). Derrière ce trio de tête viennent les candidats du Front de Gauche (6%), les candidats divers gauche (5%) et divers droite (5%). En lice dans une faible proportion de cantons, Europe Ecologie Les Verts (3%), le MoDem et l’extrême gauche (moins de 0,5% chacun) recueillent logiquement peu d’intentions de vote.
« On retrouve un Front National « attrape-tout », qui prend des électeurs de gauche, qui prend 16 % des électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de 2012. Mais ces départementales comptent deux tours et, dans ce cadre-là, l’UMP et le bloc de droite – c’est-à-dire l’addition UMP-UDI-MoDem-divers droite – obtiendrait 34% et apparaît ainsi très bien placé pour gagner de nombreux conseils départementaux », analyse Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. « Le FN risque d’être le vainqueur symbolique du premier tour mais, compte tenu des réserves de voix dont dispose la droite, c’est sans doute l’UMP qui emportera très nettement la mise le 29 mars prochain. »
Les électeurs frontistes apparaissent par ailleurs comme les plus sûrs de leur choix. : 86% se disent en effet « sûrs de leur choix » et ne comptent pas « changer d’avis ». Ils sont 74% pour l’UMP-UDI, 73% pour le Parti socialiste et 71% pour les candidats du Front de gauche. Quant à l’abstention, celle-ci devrait s’élever à 54%, soit un taux comparable à celui des élections cantonales de 2011, où il était de 56% contre 44% de participation.
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