La cantine jouit d’une bonne image et capitalise avant tout par son caractère convivial et sa praticité
46% des Français sont en contact avec la restauration collective (que ce soit pour eux, pour leurs enfants ou leurs parents), qu’il s’agisse aussi bien d’une cantine scolaire, d’entreprise ou encore d’un établissement hébergeant des personnes âgées.
La grande majorité de ces personnes concernées déclarent avoir une bonne image de la cantine (69%, proportion qui augmente en fonction du nombre de restaurants collectifs avec lesquels les interviewés sont en contact), cette image demeurant néanmoins peu constituée, 10% seulement en ayant une « très bonne image ».
Dans le détail, un repas à la cantine est avant tout perçu comme l’ « occasion de partager un moment de convivialité entre collègues/camarades » (84%) et « la solution la plus pratique et la plus rapide pour déjeuner » (80%). Son aspect qualitatif et diversifié est également souligné : 74% estiment ainsi qu’elle permet de diversifier les menus et de manger des aliments que l’on ne mange pas chez soi, et 72% qu’on y mange des repas équilibrés.
Durant le confinement, les répondants ont surtout regretté les déjeuners avec leurs collègues/camarades
A peine la moitié des répondants concernés (47%) estiment que la cantine leur a manqué pendant la période de confinement, en grande partie parce qu’elle a laissé place à des repas en famille particulièrement appréciés (83%). Ils regrettent surtout et a posteriori les repas avec leurs collègues (41%) et la praticité d’avoir des repas déjà préparés (34%), soit les deux atouts précédemment identifiés de la restauration collective.
Finalement, l’offre alimentaire proposée par les cantines a comparativement moins manqué, probablement car la plupart des répondants ont préparé eux-mêmes leurs repas.
Soulignant les efforts effectués ces dernières années pour proposer des produits de qualité, 7 personnes sur 10 considèrent désormais que la cantine permet de mieux manger et donc d’être en meilleure santé
71% des interviewés sont d’accord pour dire que la cantine permet de mieux manger et donc d’être en meilleure santé, dont 16% « tout à fait ». Une fois encore, ce niveau d’adhésion augmente en fonction du nombre de restaurants collectifs fréquentés.
Ce constat positif est très certainement le fruit de la reconnaissance des efforts fournis par les établissements de restauration collective au cours des dernières années afin d’être en mesure de proposer des produits de qualité (produits locaux, bio, labellisés, etc.) à leurs convives (81%). Estimant également qu’un repas à la cantine est l’occasion de déguster des plats qu’on ne pense pas à faire chez soi (68%) et une opportunité pour manger équilibré et varié (64%), ils ne peuvent en revanche pas concevoir y manger mieux qu’à la maison (34%).
2 convives sur 3 seraient prêts à payer leur repas à la cantine plus cher pour qu’il soit préparé avec plus de produits de qualité
66% des personnes interrogées déclarent qu’elle seraient prêtes à payer plus cher leur repas à la cantine à condition que celui-ci soit préparé avec davantage de produits de qualité, dont plus de 3 sur 10 jusqu’à 10% plus cher. Les foyers aisés (83%) sont logiquement bien plus favorables à une telle mesure que les foyers les plus modestes (55%), de même que les convives parisiens (73%). Allant en ce sens, 69% des interviewés préfèrent privilégier des repas à base de produits plus qualitatifs quitte à ce qu’ils soient plus chers, contre 31% l’inverse.
Tickets restaurants ou accès à la cantine ? Les salariés choisissent la cantine
Les salariés qui déjeunent à la cantine au moins 2 fois par semaine disent majoritairement préférer « la garantie de repas variés et équilibrés qu’offre la cantine » (58%) plutôt que « la liberté de choix qu’offrent les tickets restaurants » (42%). Ce constat est encore plus prégnant chez les catégories aisées (66%) et les salariés de la région parisienne (69%). A l’inverse, sans doute motivés par la perspective de pouvoir faire leurs courses alimentaires à moindre coût avec leurs tickets restaurant, les salariés issues des catégories les plus modestes affichent une préférence moindre pour la cantine.
