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Dossier spécial

Les Français et la Saint-Valentin à l’heure du Covid-19

A l’occasion de la Saint-Valentin, le pôle « Genre sexualités et santé sexuelle » de l’Ifop publie une enquête pour le Passage du Désir.fr qui montre qu’avec le contexte actuel, le taux de participation à la « fête des amoureux » devrait atteindre cette année un niveau historiquement bas.

 

  1. Dans un contexte de couvre-feux généralisé, la participation à la Saint-Valentin s’annonce cette année historiquement basse avec à peine 49% des couples ayant l’intention de la fêter, soit un taux en retrait de 11 points par rapport à l’an dernier (60% en 2020). Alors que le taux de participation à cette « fête des amoureux » – oscillant entre 55% et 60% depuis un quart de siècle – faisait jusque-là preuve d’une grande stabilité, la crise sanitaire met donc à mal ce moment de célébration de l’amour conjugal qui semblait plutôt bien ancré depuis des années en dépit des critiques récurrentes sur son caractère artificiel et commercial.
  2. Cette baisse de la célébration de la Saint-Valentin est toutefois loin d’être un phénomène généralisé. En effet, si on observe les évolutions depuis 2014, cette baisse du taux de participation – en moyenne de 7 points – affecte particulièrement les couples aisés (-23 points chez les cadres et professions intellectuelles supérieures) et urbains (-9 points chez les Franciliens, à 47%) plus habitués que la moyenne à fréquenter à cette occasion des lieux (ex : bar, restaurant, théâtre,…) actuellement fermés au public.
  3. A l’inverse, sa célébration reste assez forte dans les milieux sortant moins de chez eux à cette occasion comme les catégories populaires (48%) ou les ruraux (58%). Ainsi, le mépris dont la Saint-Valentin fait l’objet dans les milieux culturellement élevés – la qualifiant par exemple de « Love Parade des beaufs » (Cassely) – transparaît plus que jamais en cette année covidée où l’abstention est nettement plus élevée dans les rangs des cadres (63%) et des diplômés de l’enseignement supérieur (55%) que chez les ouvriers (48%) et les non-diplômés (60%).
  4. En revanche, il est intéressant de noter que les jeunes sont aussi nombreux à fêter la Saint-Valentin que les années précédentes (51%), sans doute parce que dans un contexte de fermeture de lieux de sociabilité nocturne, ils saisissent la moindre occasion festive. De même, les personnes ne vivant pas sous le même toit que leur conjoint – dans les rangs desquels on compte beaucoup de « jeunes couples » – restent, comme les années précédentes, beaucoup plus nombreux à célébrer ce rituel conjugal (57%) que les couples cohabitant toute l’année.
  5. Alors que plus de la moitié des participants offrent un cadeau lors de la Saint-Valentin (54%), le Passagedudesir.fr s’est demandé si cela leur ferait plaisir de recevoir un sextoy à cette occasion. Et sur ce point, il apparaît qu’un Français sur deux (50%) apprécierait un tel cadeau, en particulier les hommes (54%), les jeunes (62%) et les conjoints ne vivant pas sous le même toit (58%). De même, ce type de cadeau ferait particulièrement plaisir aux personnes souffrant actuellement d’anxiété (64%) ou de dépression (69%), ce qui est intéressant quand on sait qu’en Suède par exemple, ces jouets sont recommandés aux patients souffrants de problèmes psychologiques.

 

Le point de vue sur l’étude de François Kraus de l’Ifop

 

Au regard de cette enquête, la « fête des amoureux » – selon l’interprétation qui en faite depuis son essor en France à la fin des années 1950 – n’est pas épargnée par la crise sanitaire, signe des effets que le Covid-19 peut avoir sur la vie privée des Français en général et leur relation de couple en particulier. Or, quel que soit l’importance qu’on lui donne, cet impact de la crise sur un rituel conjugal jusque-là plutôt bien ancré ne devrait pas améliorer le moral des Français dans un contexte d’usure psychologique généralisée.

 

François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle »

 

POUR CITER CETTE ÉTUDE, IL FAUT UTILISER A MINIMA LA FORMULATION SUIVANTE :

« Étude Ifop pour Passagedudesir.fr réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 3 au 4 février 2021 auprès d’un échantillon de 1 026 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine. »

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Etude Ifop pour Passagedudesir.fr réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 3 au 4 février 2021 auprès d’un échantillon de 1 026 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.

Votre interlocuteur

François Kraus Directeur du pôle Politique / Actualités - Opinion & Stratégies d'Entreprises

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Etude Ifop pour Passagedudesir.fr réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 3 au 4 février 2021 auprès d’un échantillon de 1 026 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.

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