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Les Français et l’apéritif

Les Français et L’apéritif : habitudes & nouvelles tendances

 

En quête de lien social durant la période de confinement, les Français ont imaginé une nouvelle manière de se rassembler et ont pratiqué les visio-apéros.

 

L’impossibilité de prendre un apéritif « physique » pendant le confinement  a suscité des frustrations et l’impatience de retrouver ses amis ou sa famille pour un moment de partage et de convivialité.

 

Qu’en reste-t-il alors que les Français sont aujourd’hui déconfinés ? Une enquête Boursin x IFOP fait le point sur les habitudes des Français et les nouvelles tendances qui se dessinent.

 

Avant le confinement, 51% des Français avaient une pratique « assidue » de l’apéritif (au moins une fois par semaine)

  • Un apéritif constitué à 52% de salé

 

30% des personnes interrogées ont participé à un ou plusieurs apéritif(s) “virtuel(s)”pendant le confinement

  • 86 % d’entres eux considèrent qu’ils ont permis d’entretenir un lien avec des amis ou des personnes de leur entourage

 

Ce qui a manqué aux Français pendant le confinement :

  • Les balades de plus d’une heure : 74%
  • La possibilité de prendre un apéritif physique avec des amis ou des personnes de son entourage : 61%
  • Les voyages : 53%

 

 

Les Français attachés au rituel convivial de l’apéritif

 

L’évolution depuis 2013 permet de constater qu’une proportion plus conséquente de Français pratique l’apéritif de façon plus assidue : 51% une fois par semaine en 2020 contre 47% en 2013.

 

Parmi la majorité de personnes qui déclarent prendre l’apéritif au moins une fois par semaine (51%), les hommes sont majoritaires (56% contre 47% de femmes), les personnes en couple (57% contre 41% des personnes célibataires), mais aussi et surtout les 25-34 ans (60%) et les cadres (62%). Parallèlement, 20% des ouvriers affirment n’en prendre « jamais » (contre 16% pour l’ensemble de la population). Parmi les plus réfractaires à l’apéritif figurent également les personnes seules au foyer (25% contre 11% des foyers de 4 personnes ou plus).

 

Invités à s’exprimer sur six types de loisirs impossibles à pratiquer lors de la période de confinement :

  • Les balades de plus d’une heure ont manqué à 74% des répondants
  • La possibilité de prendre un apéritif avec des amis ou des personnes de son entourage : 61% (dont 23% « beaucoup »)
  • Les voyages : 53%
  • Les sorties dans des lieux fermés tels que des cinémas ou des théâtres : 53%
  • Les pique-niques dans les parcs (40%)
  • Les spectacles dans des lieux ouverts comme des concerts ou des matchs de football (39%)

 

Parmi les catégories de population qui ont le plus regretté la possibilité de prendre un apéritif avec des amis ou des personnes de son entourage figurent les moins de 35 ans dont 73% affirment que les apéritifs leur ont manqué (et même 37% « beaucoup ») contre respectivement 61% pour la moyenne de la population, les actifs (69%) les habitants du Sud Est (66%) et les foyers de 4 personnes ou plus (67%).

 

En lien logique avec cette frustration, l’apéritif avec des amis ou des personnes de son entourage constituait le loisir que les Français étaient le plus impatient de retrouver. Sur les 6 mêmes loisirs proposés, il ressort en effet en premier avec 25% de citations prioritaires, légèrement devant les balades de plus d’une heure (24%) et les voyages (21%).

  • L’impatience de prendre à nouveau un apéritif convivial est un peu plus mis en avant par les moins de 35 ans (29% de citations prioritaires contre 25% en moyenne), les CSP+ (30%) et les habitants des communes rurales (30%) dont la distanciation potentiellement plus grande avec des personnes de son entourage a pu accentuer ce manque.

 

L’envie de balades de plus d’une heure est quant à elle davantage soulignée chez les retraités (31% de citations prioritaires). Enfin, l’envie de voyage se manifeste avec plus d’intensité chez les plus jeunes (27% de citations prioritaires chez les 18-24 ans contre 21% en moyenne) et chez les habitants du Sud-Est (27%).

 

 

Les apéritifs virtuels, une alternative complémentaire aux apéritifs physiques qui semble se pérenniser auprès des jeunes génération

 

Durant le confinement, 30% des Français ont pratiqué les « apéritifs virtuels », via un réseau social ou un service de messagerie permettant de retrouver les bénéfices de convivialité et de plaisir associés à l’apéritif sous sa forme traditionnelle.

 

Digital natives et « early adopters », près de la moitié des moins de 35 ans ont participé à un apéritif virtuel lors de cette période (45% vs 30% pour l’ensemble de la population). Cette pratique s’est avérée majoritaire chez les cadres (52%) et a concerné 43% des personnes dont le foyer comprend au moins 2 enfants.

 

86% des personnes ayant expérimenté l’apéritif virtuel affirment qu’ils ont pu ainsi entretenir un lien avec des amis ou des personnes de leur entourage. 78% déclarent que ces apéritifs ont également permis de renouer des liens avec des amis ou des connaissances plus éloignées géographiquement. Ainsi, une majorité des interviewés (58%) considère que les apéritifs virtuels sont complémentaires avec les apéritifs physiques.

 

Près d’un tiers des interviewés (32%, soit 10% de l’ensemble de la population 18 ans et plus) ayant participé à un apéritif virtuel ont l’intention de poursuivre cette pratique à l’avenir, dont une majorité de 18-24 ans (57%).

 

Sur l’ensemble des personnes interrogées, 52% préfèrent les apéritifs salés (52%) aux apéritifs sucrés (4%).

 

Dans le détail, les « pro » apéritif salé sont surreprésentés parmi les cadres (66% vs 52% en moyenne), dans les communes rurales (60%), ainsi que dans le Nord-Ouest (58%). Les plus assidus à l’apéritif sont également plus nombreux à préférer sa version salée. Ainsi, 60% de ceux qui ont participé à des apéritifs virtuels et 65% de ceux qui le pratiquaient au moins une fois par semaine avant le confinement préfèrent le salé (contre 52% en moyenne).

 

En ce qui concerne la préparation de l’apéritif, les Français font preuve de pragmatisme : si une majorité relative favorise le « fait maison » (37%) par rapport aux apéritifs achetés (13%), ils sont encore plus nombreux à mixer les deux (40%).

 

Néanmoins ce constat n’est pas toujours homogène et des lignes de clivage fortes existent:

  • Au sein des classes d’âge :  les plus jeunes sont moins favorables au « fait maison » (31% vs 37% en moyenne) et plus portés sur les apéritifs achetés (20% vs 13%) que l’ensemble des Français.
  • Au sein des catégories professionnelles : les cadres pratiquent davantage le « fait maison » (une majorité, 53%, +16pts vs l’ensemble) et ne sont que 5% à préférer les apéritifs achetés (-8pts vs l’ensemble). En miroir, les ouvriers sont moitié moins nombreux en faveur du « fait maison » (27%, -10pts vs l’ensemble) et plus en faveur des apéritifs achetés (20%, +7pts).
  • En fonction de la situation de vie : les personnes vivant seules privilégient moins le « fait maison » exclusif (30%) que les personnes vivant à deux (42%), plus enclines à valoriser la convivialité d’une alimentation préparée chez soi.

Documents à télécharger

Présentation Communiqué de presse Infographie

Méthodologie de recueil

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Les interviews ont été réalisées par téléphone du 12 au 15 juin 2020.

Vos interlocuteurs

Romain Bendavid Directeur de l'Expertise Corporate & Work Experience

Flora Baumlin Directrice d’Etudes, Corporate & Work Experience

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L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Les interviews ont été réalisées par téléphone du 12 au 15 juin 2020.

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