L’auto-positionnement des Français sur un axe gauche-droite connaît des évolutions sensibles depuis 2006 avec, depuis récemment et à la lumière du contexte politique actuel, un tassement de la gauche en faveur de la droite parlementaire. En effet, 4% des personnes interrogées se disent « très à gauche » (-1 depuis 2012), 23% « à gauche » (-5), 12% « au centre » (-1), 24% « à droite » (+4), 8% « très à droite » (+2) et 28% « ni à gauche, ni à droite » (28%), 1% des interviewés ne se prononçant pas.
Lorsque l’on compare cet auto-positionnement à la proximité politique des répondants, on observe que le centre est divisé en deux, un enjeu d’autant plus important que les militants de l’UDI votent jusqu’à ce jeudi 16 octobre pour élire leur président. Ainsi, si 86% des sympathisants du Modem se disent « au centre », cela ne concerne que 58% des proches de l’UDI, plus d’un tiers préférant se ranger à droite (36%).
Ce positionnement de centre-droit des sympathisants de l’UDI se confirme dans la perspective de la prochaine élection présidentielle puisque 60% d’entre eux souhaitent que le parti intègre une primaire commune avec l’UMP pour désigner un candidat unique, alors que les proches du Modem se révèlent aux deux tiers favorables à une indépendance du centre (66%), avec une candidature de l’UDI distincte de celle de l’UMP.
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