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Les Français et les fédérations professionnelles

Une bonne image des fédérations professionnelles mais une confiance à gagner, notamment pour travailler sur l’avenir de la France

  • Les fédérations professionnelles font partie des structures les mieux perçues par le grand public (60% en ont une bonne image), même si seulement 4% déclarent en avoir une très bonne. Les dirigeants (73%), les 18-24 ans (72%), les CSP + (71%), les diplômés du supérieur (67%) ainsi que les sympathisants de gauche et de la majorité présidentielle (respectivement 67% et 70%) témoignent quant à eux d’une meilleure image par rapport à la moyenne des Français. Cependant, les fédérations professionnelles sont devancées par deux autres types de structure, mieux perçues : loin devant, les associations de consommateurs (84%), puis les ONG (65%). Mais d’autres bénéficient d’un moindre crédit, à commencer par les syndicats – de salariés (48%) mais surtout patronaux (31%) – ainsi que les mouvements de citoyens ponctuels (44%) et les pouvoirs publics (41%).
  • Toutefois, lorsqu’il s’agit plus précisément d’identifier les types d’acteurs les plus à même de faire avancer les dossiers concernant l’avenir de la France, les fédérations professionnelles se placent à l’avant-dernier rang, à hauteur de 21% en termes de confiance, quasiment au même niveau que les ONG (22%) et devant les syndicats patronaux (9%). Plus de la moitié juge les associations de consommateurs comme l’acteur de confiance pour travailler sur ces sujets (55%), suivies d’assez loin par les pouvoirs publics (36%), les mouvements citoyens ponctuels (29%) et les syndicats de salariés (28%).

 

Un renforcement de la place des fédérations dans les décisions gouvernementales serait apprécié, de même que dans le paysage médiatique

  • Bien que ne semblant pas les mieux placées, l’utilité des fédérations professionnelles est assez bien reconnue pour faire avancer les dossiers sur l’avenir de la France dans la mesure où 46% les estiment « indispensables » et 40% « utiles sans être indispensables ». Il en va de même lorsqu’il s’agit de faire entendre la voix et les revendications d’une profession (44% les trouvent « indispensables » et 43% « utiles mais non indispensables »). A contrario, leur pertinence semble moins évidente pour défendre les causes qui nous concernent personnellement : 36% jugent alors les fédérations professionnelles « indispensables », 41% « utiles » et près d’¼ « peu utiles ».
  • En termes de visibilité, les 2/3 des Français estiment que la place des fédérations professionnelles laissée par le gouvernement dans ses prises de décision n’est pas assez importante, particulièrement les dirigeants (74%), les moins de 35 ans et les catégories supérieures (71% pour les deux), soit les profils qui valorisent le plus ce type d’acteur. Seuls 24% estiment que leur place est « juste comme il faut » et 10% qu’elle est « trop importante ». Par ailleurs, pour faire entendre leurs revendications, ils sont également 66% à estimer le dialogue social (les négociations et les échanges entre le gouvernement, les employeurs, les travailleurs et les fédérations professionnelles) plus efficace que les mouvements de revendication (mouvement de grève, mouvement de rue etc. : 34%). Relevons cependant que, tout en ayant une image des fédérations professionnelles comparable à celle de la moyenne des Français, les jeunes de 25-34 ans sont plus nombreux à valoriser l’efficacité des mouvements de revendication, sans toutefois rassembler de majorité sur cette position (46%).
  • Au final, aux yeux du grand public la visibilité des fédérations professionnelles laisse à désirer. Plus de la moitié des répondants ne les trouvent pas ou peu présentes dans les médias (56%) et encore moins sur les réseaux sociaux (67%). Les professions intermédiaires, les diplômés du supérieur et ceux disposant d’une mauvaise image des fédérations sont plus nombreux à le souligner

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Présentation graphique

Méthodologie de recueil

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1008 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 6 au 7 septembre 2022.

Vos interlocuteurs

Frédéric Dabi Directeur Général Opinion France

Fabienne Gomant Directrice adjointe du pôle Opinion & Stratégies d'Entreprises

Lisa Roure Chargée d’études - Opinion & Stratégies d’Entreprise

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