1) Au moment où l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy refait parler de lui dans l’actualité, que pensent les Français de la personnalité et du bilan de l’ancien chef d’Etat ?
Si un peu plus d’un Français sur deux (51%) estime qu’il est utile que Nicolas Sarkozy s’exprime dans le débat public, seul un sur trois déclare éprouver de la sympathie pour le candidat malheureux de la dernière primaire des Républicains. Sans surprise, les sympathisants Les Républicains sont les plus enclins à apprécier les interventions publiques de Nicolas Sarkozy (76%) et à éprouver de la sympathie à son endroit (87%), contre respectivement 38 et 13% pour les sympathisants de gauche, 51 et 35% pour ceux de LREM, et 60 et 33% pour ceux du FN.
Les retraités (58%) et les ouvriers (59%) sont non seulement les catégories socioprofessionnelles les plus réceptives aux prises de position de l’ex-chef d’Etat, contrairement à celle des cadres et professions intellectuelles supérieures (37%), mais aussi celles, avec les dirigeants d’entreprise, qui lui montrent le plus de bienveillance (respectivement 41, 42 et 44%).
Alors que la proportion de Français appréciant son bilan à la présidence de la République diminue légèrement en cinq ans (passant de 46% en 2013 à 43% aujourd’hui), Nicolas Sarkozy conserve une très forte approbation de son bilan chez les sympathisants LR (91%), sans commune mesure avec celle que lui accordent les sympathisants de gauche (19%), ceux de LREM (49%) et ceux du FN (42%).
2) A la veille de la première journée de mobilisation des cheminots ce vendredi 22 mars, la part de Français estimant cet appel à la grève des syndicats justifié augmente de deux points en une semaine (passant de 42% à 44%), soit historiquement toujours la troisième mobilisation la moins soutenue par les Français derrière celles contre la réforme des régimes spéciaux à l’automne 2007 (37 et 38%, contre 95% de soutien pour la mobilisation des surveillants de prison de janvier 2018 et 91% pour celle des policiers en octobre 2016).
Tandis que plus des deux tiers des sympathisants de gauche (69%) et presque un sympathisant FN sur deux (49%) soutiennent ce mouvement, ils ne sont que respectivement 20 et 22% chez LREM et LR à en faire autant.
Enfin, un net clivage apparaît entre catégories socioprofessionnelles aisées et modestes, les premières apportant un faible soutien à la mobilisation (29%) quand les secondes lui sont majoritairement favorables (53%).
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