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Sondage 26/11/2010

Les intentions de vote à l’élection présidentielle de 2012 – Novembre 2010

Première enquête d’intentions de vote réalisée après la séquence des retraites et le remaniement, le sondage Ifop-Paris-Match livre des enseignements précieux sur le rapport de force électoral, notamment la situation du président de la République et celle des principaux prétendants aux primaires socialistes : 

– Dominique Strauss-Kahn devance nettement tous ses concurrents au PS, testés dans différentes hypothèses de premier tour. Avec 29% des intentions de vote, il est le seul à parvenir en tête devant Nicolas Sarkozy (24%). Martine Aubry ne recueille dans la même configuration que 22%, François Hollande et Ségolène Royal plafonnant à 18%. L’actuel président du FMI apparait comme un candidat «attrape-tout » à travers sa capacité à séduire dès le premier tour une partie de l’électorat de la gauche non socialiste (Eva Joly obtient 6% des intentions de vote face à DSK contre 7,5% à 8% contre les autres prétendants). De la même manière, Dominique Strauss-Kahn parvient à attirer dès le premier tour une part non négligeable du vote centriste. Ainsi, la totalisation des intentions de vote en faveur de François Bayrou, Dominique de Villepin et Hervé Morin s’établit à 18,5% face à Martine Aubry (voire 20% dans l’hypothèse François Hollande) mais seulement à 15,5% lorsqu’ils sont opposés à Dominique Strauss-Kahn.

– Quelle que soit la configuration de premier tour, les intentions de vote en faveur de Nicolas Sarkozy se situent à un étiage inférieur à son résultat du 22 avril 2007, en dépit du fait qu’il devance nettement trois des quatre candidats socialistes testés (de 5 points Martine Aubry, de 9 points Ségolène Royal et François Hollande). Selon les hypothèses, Nicolas Sarkozy ne retrouve que de 65% à 73% de son électorat du premier tour du dernier scrutin présidentiel. En outre, les candidatures Villepin (entre 6% et 8,5% d’intentions de vote selon les hypothèses) et à un degré moindre Morin (2% à 2,5%) freinent la capacité de Nicolas Sarkozy à amorcer une dynamique dès le premier tour. Les intentions de vote en faveur de Marine Le Pen (12% à 13%), soit des scores supérieurs au résultat de Jean-Marie Le Pen en 2007, constituent une difficulté analogue.

– Les résultats s’agissant des seconds tours confirment les tendances observées à chaque scrutin à deux tours depuis le début du quinquennat, à savoir la faiblesse des réserves de voix dont pâtit la droite républicaine. Nicolas Sarkozy est devancé par Martine Aubry (52% contre 48%) et par François Hollande (53% contre 47%). Le rapport de force s’avère encore plus sévère pour le locataire de l’Elysée face à Dominique Strauss-Kahn (59% contre 41%). Il fait en revanche jeu égal avec son adversaire de 2007, Ségolène Royal. La question des reports de voix constitue à cet égard une clef d’explication essentielle : non seulement les candidats socialistes testés rassemblent de manière satisfaisante les voix s’étant portées au premier tour sur les autres candidats de gauche (par exemple, Martine Aubry récupère plus de 90% des intentions de vote en faveur d’Eva Joly) mais surtout Nicolas Sarkozy n’apparaît pas actuellement en mesure de recueillir suffisamment les voix du centre. Ainsi, près de 60% des électeurs Bayrou du premier tour opteraient pour Martine Aubry au second tour (voire 73% s’agissant de DSK) ; une majorité d’électeurs Villepin ne se porterait pas au second tour sur Nicolas Sarkozy face à Dominique Strauss-Kahn (57%, 56% dans l’hypothèse François Hollande ; 46% dans celle avec Martine Aubry). Enfin, au-delà du centre, 3 électeurs de Marine Le Pen sur 10 voteraient pour Martine Aubry (41% dans l’hypothèse François Hollande voire 51% dans la configuration avec Strauss-Kahn).

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Rapport d'étude

Méthodologie de recueil

Echantillon de 811 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon national représentatif de 964 personnes âgées de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par téléphone du 18 au 19 novembre 2010.

Votre interlocuteur

Frédéric Dabi. Directeur Général Opinion

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