Deux ans après le début de la crise du Covid 19 et alors que le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations des Français, le groupe Interhome a confié à l’IFOP la réalisation d’une étude destinée à mesurer les intentions de départ en vacances des Français. L’étude vise également à comprendre dans quelle mesure la crise du Coronavirus a impacté les pratiques des Français en matière de tourisme. En voici les principaux enseignements :
Un retour à la normale : 55% des Français ont l’intention de partir en vacances cet été. Parmi eux, 44% envisagent de séjourner en France et 11% souhaitent partir à l’étranger. Ces chiffres sont significativement plus élevés que ceux enregistrés pour l’été 2020, au cœur de la crise sanitaire, qui s’élevaient à 47%. Parmi les 21% de Français qui n’ont pas l’intention de partir en vacances cet été, les publics les plus précaires, les ruraux et les familles nombreuses sont ceux les plus représentés.
Signe d’un retour à la normale, seulement un quart des futurs vacanciers prévoient un budget plus bas que celui de l’été dernier. Ils étaient 39% dans cette situation juste avant l’été 2020, tandis que 56% prévoient un budget identique à celui de l’été dernier et 18% un budget supérieur.
Cette tendance optimiste doit toutefois être nuancée par l’incidence persistante de la crise du Coronavirus sur les choix de la destination, de l’hébergement et de la durée du séjour. Un Français sur deux qui souhaite partir en vacances indique que la crise du Coronavirus continue d’avoir une incidence sur le choix de la destination (46%). Elle influence également encore cette année le choix de l’hébergement pour 31% des personnes qui partiront en vacances (contre 42% en 2020) et la durée des congés pour 23% d’entre eux (contre 33% en 2020). Cette évolution en matière de destination se fait notamment au détriment des séjours internationaux : désormais seulement 17% des Français indiquent changer de pays régulièrement, contre 28% avant la crise. 29% des répondants affirment avoir tendance à aller toujours au même endroit (contre 22% en 2020) et 54% changent de région en France.