Les Vendéens s’identifient pleinement à leur département et leur attachement à l’échelon départemental est nettement supérieur à celui exprimé à l’égard de la région Pays-de-la-Loire ou de leur communauté de communes. Il s’agit là d’un particularisme propre au territoire vendéen, l’attachement au département étant plus fort qu’au sein du reste du pays.
A ce sentiment identitaire s’ajoute la satisfaction vis-à-vis de l’action globale et détaillée du Conseil général de la Vendée. Les administrés se montrent en effet particulièrement enthousiastes à l’évocation des interventions du Conseil général. La satisfaction quant à son action dans le domaine économique, dans un contexte d’enlisement dans la crise économique, sociale et financière depuis 2008, est à souligner. Ce qui constitue habituellement une faiblesse pour les pouvoirs publics au niveau national et local malgré des marges de manœuvre limitées, apparaît au contraire comme un atout du Conseil général de la Vendée.
Corollaire du lien tissé entre les Vendéens et leur département, la réforme territoriale qui prévoit la diminution du nombre de régions et la suppression des conseils généraux à l’horizon 2020, n’a pas les faveurs des Vendéens. Ces derniers anticipent des conséquences néfastes pour leur environnement quotidien et prônent vivement un statu quo dans l’organisation administrative du territoire. De fait, plus de sept Vendéens sur dix expriment le souhait d’être consultés sur la question, concernant la suppression des conseils généraux ou même leur future région de rattachement.
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