30% des sympathisants de l’UMP souhaitent aujourd’hui que leur parti et le Front National passent des accords électoraux pour les scrutins locaux (municipales, départementales, régionales), soit un résultat en net reflux par rapport aux niveaux mesurés depuis 2012 (44 à 55%). La proportion de sympathisants frontistes favorables à cette éventualité baisse également, passant de 62% au moment des dernières élections municipales à 42% aujourd’hui. Ce recul marquant du souhait d’alliance UMP-FN depuis 2014 provient sans doute des scores recueillis par le parti de Marine Le Pen, qui s’impose et se présente aujourd’hui davantage comme un rival électoral que comme une force d’appoint de l’UMP.
Dans la perspective de l’élection présidentielle, les sympathisants de l’UMP se montrent tout aussi rétifs à ce que des accords électoraux mènent à la présence de représentants du Front National dans un gouvernement de droite (29%) alors que, à cet échelon, les sympathisants frontistes sont majoritairement favorables (61%) à la passation d’accords qui permettraient de garantir la représentation de leurs idées au sein de l’exécutif.
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