Alors que se tenait cette semaine, à Barcelone, la 9e édition du Salon mondial de la téléphonie, l’étude menée par l’Ifop pour Sud Ouest Dimanche montre que près de la moitié des Français considèrent qu’ils paient cher pour leur téléphone portable. 48% d’entre eux estiment que le prix qu’ils payent est élevé (et 14% qu’il est même « très élevé »), quand un peu plus d’un tiers (35%) considèrent ce prix comme « correct ». A l’inverse, seuls 15% des Français jugent « bon marché » le prix payé pour leur portable.
Les 25-35 ans, en particulier, mais aussi les 35-49 ans considèrent que le prix est « très élevé » (20% et 19% respectivement). C’est beaucoup moins le cas pour les 18-24 ans (9%) dont on sait, du moins pour une partie d’entre eux qui n’ont pas encore pris leur indépendance financière, qu’ils ne payent pas eux-mêmes leur équipement et leur forfait, ou qu’ils ont opté pour des formules bon marché.
Si le poste « téléphonie mobile » dans les dépenses des ménages apparaît encore élevé à quasiment une personne sur deux, dans le même temps, 43% des Français détenteurs d’un téléphone portable (ils sont 98% de la population) admettent que leur facture de téléphonie mobile a diminué depuis un ou deux ans, et même « beaucoup diminué » pour près d’un Français sur cinq (17%). Si près d’un tiers des détenteurs de téléphone portable ont le sentiment que la facture a augmenté (mais seulement « un peu augmenté » pour 24%), pour un quart d’entre-deux, celle-ci est restée stable au cours de ces dernières années.
Sans doute l’effet de la concurrence féroce que les principaux acteurs de la téléphonie mobile continuent de se livrer, en particulier depuis l’arrivée de Free sur le marché, plus de la moitié des CSP+ détentrices de smartphones ou de portables classiques estiment que leur facture a diminué (50% parmi les professions libérales et cadres supérieurs, 55% pour les professions intermédiaires). Les effets de cette guerre des prix ont été moins ressentis dans les milieux populaires, au pouvoir d’achat plus contraignant (39% des ouvriers et employés ont perçu une baisse).
partager
