A trois mois des élections européennes, 45% des électeurs interrogés par l’Ifop pour le JDD se déclarent certains d’effectuer leur devoir électoral le 26 mai. Ce résultat vient confirmer le cycle abstentionniste connu depuis une dizaine d’années même si la part de non votants déclarés aujourd’hui s’avererait un inférieure à celle observée lors du scrutin européen de 2014 (56,6%).
Cet indicateur masque principalement un clivage generationnel : un quart seulement des moins de 35 ans irait voter le 26 mai contre 69% des plus de 65 ans. De la même manière, 18 points de participation séparent les ouvriers (32%) et les catégories sociales supérieures (50%).
Au delà de la participation électorale, cette enquête confirme à quel point l’échelon européen s’impose dans une opinion publique hexagonale, même travaillée par l’euroscepticisme . Ainsi, 82% des Français considèrent qu’il est très important de participer au scrutin européen parce que les solutions aux enjeux interessant les Français (réchauffement climatique, emploi, migrations, …) se trouvent à l’échelle de l’Europe.
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