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Les investissements en faveur de la relance et de l’économie locale

Une notoriété faible des fonds « Label Relance »… justifiée en partie par un recours minime à ces placements

 

Seuls 37% des Français connaissent la destination de leurs placements d’argent sur un compte ou un produit d’épargne. En réalité, ce sont particulièrement ceux qui possèdent des produits d’épargne moins populaires, tels que l’Investissement en Bourse, le Compte titre, PEA, OPC, SICAV (55%) et le Plan d’épargne salariale ou de retraite complémentaire, PERCO, PEE (53%), qui le savent.

 

Les fonds Label Relance sont très faiblement connus du grand public : 16% en ont déjà entendu parler, et la plupart ne savent pas précisément de quoi il s’agit (11%). D’ailleurs, beaucoup se méprennent dans la définition associée au label, de telle sorte qu’à peine 6 connaisseurs sur 10 choisissent la définition la plus appropriée (57%) à savoir Un Label du Ministère de l’Economie identifiant les fonds/les placements qui contribuent à diriger l’épargne des Français vers le financement des entreprises françaises notamment.

 

Assez logiquement, une très large part des Français se sentent mal informés (76%), voire très mal informés (57%) sur les fonds Label Relance. Il est intéressant d’observer, une fois n’est pas coutume s’agissant d’une question de notoriété, que les moins de 35 ans semblent plus au fait que leurs aînés : 26% ont déjà entendu parler des fonds Label Relance et 19% se sentent informés (vs 10% des sondés). Les personnes ayant avec un patrimoine global du foyer de 400 000 € et plus (29%), les diplômés du supérieur (23%) et ceux appartenant à la catégorie aisée (23%) sont aussi plus connaisseurs.

 

Les sources d’informations sont variées et c’est ainsi tout autant par leurs recherches personnelles (publicité, recherches web, réseaux sociaux) (33%) que par leur conseiller (bancaire ou en gestion de patrimoine) (28%) ou leur entourage (27%) que les Français ont entendu parler de ces fonds.

 

1/3 des Français ont placé de l’argent depuis le début de la crise sanitaire (29%) et notamment ceux bénéficiant d’un niveau de vie élevé – 37% des classes moyenne et supérieure (1900 à 2500 €), 46% de la catégorie aisée (plus de 2500€) – et ceux disposant de produits d’épargne moins populaires.

 

La part des fonds Label Relance dans les placements réalisés depuis le début de la crise sanitaire, est minime (16%) par rapport à d’autres fonds, mais il est intéressant de souligner encore une fois que ce sont les jeunes de moins de 35 ans qui en ont fait le plus l’expérience (32%). Le choix de placer son argent dans un Label Relance est motivé

  • Principalement par des raisons prédominantes liées à l’économie et l’emploi : la relance et le soutien à l’économie et aux entreprises locales (28%), la lutte contre le chômage et la précarité (27%), la compétitivité de l’économie française (24%) ;
  • Dans un second temps par des moteurs plus sociétaux (égalité homme-femme, bien-être, etc.)

 

L’investissement en faveur de l’économie locale semble encore assez éloigné des préoccupations des Français, et en particulier des plus modestes

 

47% des Français jugent important que leur épargne soit investie en faveur de la relance et de l’économie locale, notamment 71% de ceux qui ont un patrimoine de 400 000 € et plus, et respectivement 54% et 67% des catégories moyenne supérieure et aisée. Néanmoins, dans les faits, plus de la moitié des sondés (55%) ne semblent pas encore convaincus par l’idée d’épargner et d’investir leur propre argent pour soutenir l’économie locale, 33% qui n’envisageant ni de le faire, ni de se renseigner. Alors, assez logiquement lorsque l’on demande aux interviewés s’ils seraient prêts à réaliser des investissements « plus risqués » pour soutenir la relance économique et les entreprises de leur territoire, seuls 16% répondent par la positive (24% des moins de 35 ans).

 

De plus, la propension à investir en faveur de l’économie locale semble être l’apanage d’un profil de Français particulièrement aisé. En effet, les personnes interrogées qui ont le plus investi leur argent en faveur de l’économie locale ou qui l’envisagent le plus (23% dont 6% qui l’ont déjà fait et 17% qui l’envisagent) sont – outre les moins de 35 ans (34%) – les CSP + (37%), ceux appartenant à la catégorie aisée (33%) et ceux disposant d’Investissement en Bourse, Compte titre, PEA, OPC, SICAV (43%).

 

En conséquence de quoi, les informations sur des produits d’épargne et investissement en faveur de la relance et de l’économie locale suscitent peu d’engouement (34% seraient intéressés même si les moins de 35 ans témoignent d’un intérêt un peu plus vif, 45%).

 

Dans la perspective de l’élection présidentielle, la valorisation du thème de l’investissement du grand public au profit de la relance de l’économie française divise les Français

 

Dans ce contexte, à peine la moitié des sondés souhaiterait que l’investissement du grand public en soutien à l’économie française soit un axe mis en avant dans la perspective de l’élection présidentielle (46%). Le plus souvent, ces derniers invoquent une motivation à caractère sociétal, à savoir le fait qu’il s’agit d’un acte citoyen pour soutenir les entreprises et les territoires, en particulier dans un contexte de crise sanitaire (43%). Les items évoquant des motivations plus personnelles sont mentionnés dans un second temps :

  • 25% estiment que c’est un moyen de faire fructifier son épargne de manière utile
  • 20% estiment que ces fonds permettent de mieux flécher l’épargne et d’y donner du sens

 

De façon générale, l’investissement en faveur de l’économie locale revêt pour les Français les plus aisés et les plus jeunes un caractère important, les autres considérant probablement ce sujet comme secondaire en raison de capacités d’épargne plus faibles ou d’une sensibilité à l’intérêt collectif, voire une fibre citoyenne, moins développée.

Documents à télécharger

Présentation graphique Communiqué de presse

Méthodologie de recueil

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1505 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération.
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 22 décembre 2021

Vos interlocuteurs

Marion Chasles-parot Directrice de clientèle - Opinion & Stratégies d'Entreprises

Lisa Roure Chargée d’études - Opinion & Stratégies d’Entreprise

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